CAF : dans ce département, près d’une personne sur deux bénéficie d’aides sociales

En ce mois d'Octobre 2024, la Caf a délivré une enquête approfondie sur la situation en Indre-et-Loire.

Vous n’êtes pas sans savoir que la Caf est un organisme qui verse des aides sociales aux plus modestes. De plus, celles-ci s’accordent au cours de l’inflation. D’ailleurs, en 2025, il est prévu une revalorisation de 1,9% de l’ensemble des versements. Toutefois, il faut savoir que les aides sociales se trouvent dans le viseur de Michel Barnier. En outre, celui-ci a remis au centre du débat son idée d’allocation unique.

Le but ? concentrer un certain nombre d’aides de la Caf afin de faire des économies. En effet, la France se trouvant en déficit non autorisé par l’Union européenne, les propositions fusent pour rentrer dans le rang. Cela dit, certaines régions restent sous perfusion de la Caf. La cause ? Un accès à l’emploi parfois compliqué, auquel s’ajoutent des situations familiales complexes. En tout cas, l’organisme a mené son enquête en Indre-et-Loire. On vous dit tout.

Caf : quelle situation en Indre-et-Loire ?

Dans ce département, anciennement appelé la Touraine, habitent plus de 612 000 personnes. Au cours de leur enquête qui date d’octobre 2024, la Caf a déterminé qu’une personne sur deux touchait un versement de l’organisme. Plus précisément, c’est une personne sur 10 qui n’aurait aucun autre revenu. Dans le même temps, 37 450 foyers n’auraient que 1 253 euros par unité de consommation. Selon la Caf :

« Le revenu par unité de consommation permet de comparer les niveaux de vie de foyers de composition différente »

Parmi l’aide la plus courante, l’allocation familiale se trouve en première position avec une personne sur 3. Au cœur de celle-ci sont comptabilisées l’allocation de la rentrée scolaire ou encore celle des enfants en situation de handicap. En deuxième, les allocations logements à l’instar de APL. Pour conclure, les allocations liées au travail comme le RSA ferme le podium. Ceci dit, une autre enquête indique que 40% des ayants droits ne percevraient pas leurs aides. C’est pour cette raison que la solidarité à la source fait d’ores et déjà l’objet de test dans quelques départements.

Sources : francebleu.fr

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