Autant pour l’employeur que pour le salarié, la mise en arrêt maladie coûte d’un point de vue financier. Si pour le second, la santé physique et mentale passe avant l’argent. Pour le premier, le manque à gagner est de taille. Puisque l’employeur compense une partie de l’écart salarial lié à un arrêt. Toutefois, le salarié a droit à des jours de carence en fonction du domaine d’activité. De plus, il ne touche pas l’intégralité de son salaire. En effet, les remboursements se trouvent plafonnés en fonction du niveau de revenus.
Cela dit, la Sécurité sociale veille au grain compte tenu des finances de l’État. En outre, elle a déjà averti vouloir renforcer ses contrôles pour les longs arrêts. S’ajoute à cela, les nombreuses règles autour de ce statut particulier. Malgré tout, un salarié peut tirer son épingle du jeu et bénéficier d’un maintien de salaire. Mais sous certaines conditions bien précises. On vous explique.
Arrêt maladie : les conditions pour un maintien de revenus
Il faut savoir que les remboursements sont divisés par paliers d’ancienneté. Il y en a 7 au total. Par exemple :
- Entre 1 et 5 ans : Les indemnités sont de 60 jours. Ainsi, les 30 premiers jours sont compensés à hauteur de 90%, puis de 66,66% les 30 jours suivants.
Ceci dit, l’ensemble de ces règles fluctuent en fonction de la convention collective. Celle-ci déterminant les potentiels jours de carences, mais aussi les remboursements suite à un arrêt. Donc, elle peut décider que l’entreprise doit vous verser l’ensemble de vos revenus durant votre période d’absence. Il s’agit d’une situation indépendante à chacun des secteurs d’activité. Il convient donc de se renseigner auprès de votre RH pour en avoir tous les tenants et aboutissants.