Le congé de proche aidant est une procédure de solidarité. Grâce à lui, un salarié peut stopper son activité professionnelle. Dans le but de s’occuper d’un proche dans le besoin. Donc, en situation de handicap, âgés ou encore en perte d’autonomie. Par ailleurs, cette procédure n’exige pas d’ancienneté au sein de l’entreprise. Avec une durée de 3 mois, il n’était utilisable qu’une fois par an. Cette mesure datant de 2017, s’est accompagnée en 2022 de l’AJPA. L’allocation journalière du proche aidant permet de compenser la perte de salaire du proche aidant. Encore une fois, c’est la Caf qui s’occupe des versements. En outre, son montant équivaut à un Smic, donc 64,54€ la journée. Par ailleurs, l’UFC-Que choisir souligne :
« Un bénéficiaire a ainsi droit à 66 jours indemnisés à raison de 22 jours maximum d’AJPA par mois, soit à 1 419,88 € par mois »
Mais l’État s’apprête à aller un peu plus loin encore dans cette aide.
Les règles autour de l’AJPA s’assouplissent un peu plus encore
Relais non négligeable aux Ehpad qui se trouvent dans des situations économiques compliquées, les proches aidants se feront de plus en plus nombreux. À mesure que l’espérance de vie augmentera. En ce sens, l’AJPA va subir des changements dès le 1ᵉʳ janvier. Celle-ci pourra être rechargée 3 fois sur un plafond de 264 jours. Ce qui représente la possibilité pour une personne d’en aider 4. Outre le temps manquant pour tous, l’État tente de pousser les initiatives personnelles. Et surtout, avec une allocation au niveau SMIC, il est souvent plus utile de faire appel à un tiers. De plus, s’occuper de ses proches nécessite généralement l’intervention de professionnels de la santé. Des aides prises en charge via les crédits d’impôts ou encore l’Agirc-Arrco passé 75 ans.