Ils font partie de la plupart de nos foyers. Cela dit, le fameux boîtier Enedis a eu un parcours semé d’embûches… Qui continue encore aujourd’hui. Depuis 2015, les compteurs Linky font l’objet de polémiques et autres rumeurs. Ainsi, on les a suspectés de violer la vie privée des clients d’Enedis. Notamment via la folle rumeur d’une caméra installée au cœur du boîtier. Dans une autre mesure, certains ont préconisé de recouvrir l’engin de papier aluminium. Prétextant grâce à ce biais une protection accrue aux ondes.
De son côté, Enedis a tenté de convaincre ses clients. En déclarant que le compteur permettrait à tous de réaliser des économies notables. En parlant d’économies, certains clients ont tenté de pousser le bouchon un peu plus loin encore. En effet, les réseaux sociaux pullulent de propositions de détournement de compteur électrique. Moyennant finance, certains professionnels dévient votre système de comptage. À clé, des factures réduites de presque 70%. Au-delà de son aspect dangereux, Enedis a décidé de sévir quant à cette pratique illégale.
Enedis à la chasse aux fraudeurs de compteurs
Cette tendance qui se conjugue à la hausse des prix de l’électricité se révèle aussi très dangereuse. Effectivement, un agent d’Enedis a déclaré auprès du journal Le Parisien :
« Le matériel installé n’est en général pas du tout dimensionné pour recevoir de telles intensités de courant »
Induisant, de fait, des risques de court-circuit et donc d’incendies. En outre, le manque à gagner à cause de cette pratique serait d’un montant de 250 millions d’euros en 2024. Pour stopper l’hémorragie, 250 agents ont été envoyés aux quatre coins de la France. Et 250 autres attendent encore de partir dans cette vaste entreprise de vérification de compteur.
« Les clients concernés seront informés par courrier de l’identification de la fraude, ainsi que de l’organisation d’une visite d’un technicien Enedis, chargé de remettre leur installation en conformité à leurs frais » déclare le gestionnaire Enedis dans un communiqué
Un passage au goût salé. Puisqu’il en coûtera aux fraudeurs 530 euros. En cas de refus de coopération, le fournisseur d’accès peut couper l’électricité. Dans le même temps, le manque à gagner devra être remboursé et expose à une poursuite en justice. L’amende peut aller jusqu’à 1 million d’euros et 10 ans d’emprisonnement.