Comme le dit l’adage : quand on cherche, on trouve. Cela, Michel Barnier l’a bien compris. Effectivement, notre nouveau Premier ministre doit faire face à un défi de taille. Relever les finances de la France. Pour ceux qui auraient raté l’information, l’Union européenne autorise un déficit maximal de 3% de son PIB. En 2023, celui de la France s’élevait à 5,5%. Une solution possible, renflouer les caisses via l’impôt sur le revenu ou autre… Pour y parvenir, des économies sont d’ores et déjà prévues.
Dans cette veine, le gel des retraites qui n’a pas manqué de faire hurler dans les chaumières. De même, les foyers fiscaux dépassant 250 000€ de revenus seul verront leurs impôts augmenter. Cela dit, l’ensemble de ses mesures ne suffiront pas à redresser la barre. En revanche, les collectivités allemandes ont, elles, trouvé une solution pour augmenter leurs revenus. On vous fait le point.
Impôt sur les chiens, l’Allemagne au cœur d’une nouvelle tendance ?
Selon les informations de BFMTV, les municipalités auraient réussi à se dégager 420 millions d’euros grâce à cet impôt en 2023. Une situation pourrait ajouter du beurre dans les épinards de nos propres finances. Cette mesure fiscale est obligatoire. Et surtout peut amener à une amende de plusieurs milliers d’euros en cas de non-respect. En outre, cet impôt s’applique à chaque chien de manière individuelle. Outre l’aspect financier, il permet aux autorités de garder un œil sur le nombre de chiens sur son territoire.
Par ailleurs, la race et lieu de résidence du maître jouent sur la tarification de la taxe annuelle. Ainsi, le prix sera différent entre un labrador de Hambourg et berlinois. Par exemple, à Berlin, la taxe est de 120 euros pour tout type de chien. Et 180 par chien supplémentaire. À Hambourg en revanche, elle ne s’élève qu’à 90 euros, mais pour les chiens dits dangereux, l’impôt montera à 600 euros par chien.