Pour rappel, le RSA, autrement appelé le revenu de solidarité active, garantit un minimum aux personnes sans ressources. Bien entendu, comme toute aide sociale, elle reste soumise à conditions. Parmi elles, on compte l’âge. Effectivement, sauf exceptions, il vous faudra avoir au moins 25 ans pour en bénéficier. De même, pour l’obtenir, il ne faut pas dépasser un certain plafond fiscal. En outre, pour une personne seule, le RSA s’élève à 635,71€ en 2024.
Toutefois, avec le projet de loi plein emploi, cette aide sociale va subir de profondes modifications. Ainsi, à partir de janvier 2025, les titulaires du RSA devront s’inscrire chez France Travail. En effet, l’organisme aura pour mission de leur assurer un retour au plein emploi. En parallèle, les allocataires devront occuper un emploi de 15 heures semaines. C’est ici que le bât blesse selon certaines associations. On vous explique.
RSA : quels sont les arguments des associations ?
Le Secours Catholique en tête a expliqué, ce lundi 14 octobre, qu’elle craignait certaines dérives. En effet, en ligne de mir c’est :
« le risque de glissement vers le travail gratuit »
Que dénonce le syndicat FSU, Emmaüs, la Fondation Abbé Pierre ou la Ligue des droits de l’Homme. De surcroît, elles expliquent que ces emplois entreront en concurrence directe avec de vrais postes. Le collectif conclut son propos en indiquant que cela pourrait :
« tirer le marché du travail vers le bas en matière de conditions de travail et de rémunération »
Dans le même temps, France Travail devrait faire face à la suppression de 500 postes. Alors même qu’ils auront une hausse de 2 millions de personnes sous leur coupe. Une situation qui semble d’ores et déjà bien plus complexe que prévu.