Compte tenu de la situation actuelle, les français sont inquiets. En effet, le montant vertigineux du déficit fait froid dans le dos, et le nouveau Premier ministre a dû s’atteler à la tâche. L’objectif ? Trouver l’argent. Parmi ses solutions, les allocations, ou encore le gel des pensions de retraite font partie des réponses à cette question taraude le gouvernement. D’ailleurs pour les retraités, c’est bel et bien la douche froide. Leur revalorisation automatique au 1ᵉʳ janvier 2025 n’aura pas lieu. Effectivement, celle-ci sera décalée au 1ᵉʳ juillet 2025. Permettant au passage une économie de 4 milliards d’euros. Pour rappel, il manquerait plus de 3000 Md d’euros dans les caisses de l’État. Une situation compliquée qui place la France parmi les moutons noirs de l’Union européenne. En revanche, est-ce que d’autres allocations pourraient se voir pénalisées dans cette course à l’économie ? On vous fait le point.
Allocations : quid de l’année 2025 ?
Michel Barnier a expliqué lors d’une interview dans la Tribune Dimanche :
«Je vois bien que le gel provisoire des pensions de retraite génère du mécontentement. […] Cela reste néanmoins un effort raisonnable qui traduit cet effort collectif, partagé. Les parlementaires ont la possibilité, comme sur d’autres sujets, de faire évoluer le texte, à condition de trouver des économies équivalentes, à hauteur de 4 milliards d’euros.»
Cela dit, aux grands maux les grands moyens. En outre, le RSA devrait lui aussi voir ses conditions d’obtention modifiées. Ainsi, il faudra s’inscrire dans un projet professionnel avec 15h de travail hebdomadaire pour toucher la fameuse allocation. Néanmoins, avril 2025 verra bien la hausse de ces aides sociales :
- RSA
- Prime d’activité
- L’allocation aux adultes handicapés (AAH)
- L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH)
- Prime d’accueil du jeune enfant (Paje)
Pour le reste, le Premier ministre compte mettre son projet d’allocation unique sur le devant de la scène. Par ailleurs, il a expliqué à ce sujet :
[NDLR : Elle] «fusionnera plusieurs prestations sociales et garantira que les personnes au travail gagnent systématiquement plus que les autres»
Pour conclure, en ce qui concerne l’aide médicale d’État (AME) et des aides destinées à l’apprentissage, Michel Barnier a préféré laisser planer le doute. Ses ministres se chargeront de lui apporter des idées à ce sujet.