Fast-foods, sucreries et autres pâtisseries… Elles font rêver. Pourtant, elles peuvent vous mener à votre perte. Souvent synonymes de malbouffe, ces douceurs savent réchauffer les cœurs. Au détour d’un goûter ou d’une absence de motivation à se faire un repas équilibré. À l’image de beaucoup de choses, elles ne sont pas mauvaises… À condition de ne pas en abuser ! Et c’est ici que tout se joue. En effet, la malbouffe prend ce nom à partir du moment où elle se trouve à l’origine de divers problèmes de santé. Lesquels finissant par impacter le budget de l’État. On vous fait le point.
Malbouffe : un problème collectif
Ce mercredi 17 septembre, 4 organismes ont décidé de s’attaquer au problème malbouffe. Et surtout de tout ce qui y gravite. Ainsi, le Secours Catholique, le réseau Civam. Mais aussi, les Solidarités Paysans et la Fédération Française des Diabétiques ont réalisé un rapport. Au centre de tous les regards, un chiffre : 19 milliards. Dantesque, il s’agit de la somme dépensée par l’État sur une année pour :
« Compenser et réparer les impacts négatifs du système alimentaire sur notre santé, notre société, notre environnement »
Dans cet énorme budget :
« 12,3 milliards d’euros sont nécessaires (…) pour soigner les personnes rendues malades par une alimentation déséquilibrée et ultratransformée. »
Dans le même temps, la France alloue 48,3 milliards d’euros pour aider notre système agricole et alimentaire. Ainsi, le rapport explique :
« c’est le montant des soutiens publics en 2021 aux acteurs de ce système – par le biais de subventions, d’achats directs et d’exonérations fiscales ou sociales »
Au total, plus de 67 milliards d’euros vont directement dans la lutte contre la malbouffe et ses à côtés. Une situation périlleuse à combiner avec les impacts d’une telle alimentation. En effet, les produits transformés, le sont à grands coups de sel, de sucre et d’autres procédés. À l’instar du :
« fractionnement (ou cracking), soufflage, cuisson extrusion, hydrogénation… » Comme l’indique le rapport.
De même, la malbouffe favoriserait, selon un autre rapport du Sénat :
« le diabète, l’hypertension, la dépression ou les accidents cardiovasculaires. »
Au-delà des habitudes à changer, l’industrie n’a aucun intérêt à ce que nous revoyons notre consommation. En effet, selon le rapport des associations :
« une grande partie des plus de 5,5 milliards d’euros de publicité et de communication du secteur agroalimentaire, en 2023, nous oriente sur des produits trop gras, trop sucrés ou salés. »
D’autant que ceux-ci se révèlent finalement bien plus abordables que les aliments « traditionnels ». Ainsi, il est expliqué dans le rapport :
« Les aliments ultratransformés sont souvent parmi les moins chers du marché. Ils sont donc abordables, contrairement à de nombreux aliments plus sains. Par ailleurs, le packaging des produits ultratransformés est souvent attractif […] et appuyé par des campagnes publicitaires qui sont capables de les associer à ce à quoi le consommateur se plaît à s’identifier. »
La santé coûte cher et ce à tous les niveaux.