Nous sommes en train d’assister à un événement historique. Jamais dans l’histoire de la Vᵉ République, un gouvernement sortant n’avait tenu aussi longtemps. En effet, Emmanuel Macron tarde à nommer un nouveau Premier ministre. Qui devra contenter l’ensemble des partis politiques. Bien que le NFP ait gagné les élections législatives, le président semble totalement empêtré. En vertu de sa majorité relative, le NFP a désigné Lucie Castets comme sa représentante pour aller à Matignon. Sous couvert de stabilité des institutions, Emmanuel Macron a refusé cette candidature. Suite à cela, la principale intéressée n’a pas manqué de condamner cette prise de parole. Cependant, d’après le journal L’express, cette déclaration serait un paravent. On vous explique.
Emmanuel Macron contre Lucie Castets
L’une des mesures phares d’Emmanuel Macron était la réforme des retraites. Un décret très contesté parmi les français. Lucie Castets, elle, proposait de revenir sur cette mesure. De plus, son parti propose l’augmentation du SMIC à 1600 euros. Les deux cumulés dynamiteraient l’ensemble des ambitions économiques du gouvernement actuel. S’il y a bien une raison officielle, l’ancien banquier serait plutôt en faveur d’une motion de censure. Que les autres partis brandissent comme une menace face au NFP. En outre, une source proche de l’homme politique aurait déclaré auprès de L’express :
« Si je la nomme, elle ou un représentant du Nouveau Front populaire (NFP), ils abrogeront la réforme des retraites, ils augmenteront le Smic à 1 600 euros, les marchés financiers paniqueront, et la France plongera »
Ces propos d’Emmanuel Macron ne laissent aucune place au doute. D’autant plus que le président ne se trouve pas obligé de nommer un Premier ministre de la majorité. Néanmoins, ce serait aller à l’encontre du vote de la majorité des Français. Alors même que, l’ensemble de la situation a été provoqué par la dissolution de l’Assemblée nationale. Et donc par Emmanuel Macron. En bref, le serpent se mord la queue.