Marlène Schiappa agressée sexuellement ? Elle se livre : « il m’a frappée »

Chargée de l'égalité femmes et les hommes, Marlène Schiappa a aussi dû faire face à une violente agression.

Femme politique, et écrivaine, Marlène Schiappa possède plusieurs cordes à son arc. En effet, l’ancienne secrétaire d’État pour l’égalité entre les hommes et les femmes se trouve à l’origine de plusieurs ouvrages. Parmi eux, on compte : Osez l’amour des rondes ou encore Sa façon d’être à moi. En parallèle à cette activité, elle a bien entendu occupé le poste de secrétaire d’État entre 2017 et 2020. Avant d’évoluer vers le poste de ministre déléguée chargée de la Citoyenneté entre 2020 et 2022. Le personnage médiatique de Marlène Schiappa défend des causes plutôt féministes. Ainsi, elle se trouve à l’origine de la loi Schiappa. Laquelle renforçant les sanctions pour les agressions sexuelles. Finalement, c’est une cause très particulière pour la femme politique. En effet, cette dernière a également subi ce revers souvent traumatisant. On vous fait le point.

Marlène Schiappa revient sur son agression

C’est auprès de Jordan De Luxe ce vendredi 30 août, dans l’émission La piscine de Jordan De Luxe, que Marlène Schiappa a confié avoir été l’objet d’une agression. Elle a tout d’abord commencé son propos en expliquant :

« Je ne sais pas pourquoi je vous raconte ça, je ne l’ai jamais raconté à personne publiquement et je n’avais pas l’intention de le raconter aujourd’hui »

Avant de poursuivre :

« Il y a quelqu’un qui est connu, qui vient dans mon bureau, qui exige qu’on soit en tête-à-tête et qui essaie de m’embrasser de force »

Une expérience suffisamment désagréable. Cela dit, elle ne s’arrête pas ici :

« Je lui ai demandé de quitter le bureau, il est parti. J’ai repris mes esprits. J’étais dos à la porte et il a rouvert la porte pour rentrer dans mon bureau et il m’a frappée »

Suite à ce moment d’une rare violence, Marlène Schiappa a immédiatement prévenu son supérieur :

« J’ai appelé mon directeur de cabinet adjoint et mon conseiller spécial à l’époque (…) Je leur ai expliqué ce qui venait de se passer. J’ai commencé à leur dire : ‘je n’aurais pas dû faire le rendez-vous toute seule. Normalement, un ministre ne fait pas un rendez-vous tout seul, il le fait avec d’autres personnes, c’est sûrement moi, par mon comportement, etc…’ Et ils m’ont dit : ‘mais arrête, tu es en train de faire ce que tu dis tout le temps qu’il ne faut pas faire, c’est-à-dire ne pas te blâmer toi-même' »

Une situation marquante qui a certainement ajouté à la détermination de la jeune femme à défendre les droits de tout un genre. En outre, ce type de récit fait écho à d’autres témoignages, à l’image de ceux de Judith Godrèche ou encore Isild Le Besco.

Sources : gala.fr

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