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Installé depuis 35 ans dans l’hexagone, le discounter allemand compte de nombreux adeptes. Les supermarchés Lidl proposent les mêmes articles que d’autres chaînes de magasins. Mais au-delà des denrées alimentaires et des produits d’hygiène, on y trouve aussi des offres qui changent au fil des saisons : des fournitures scolaires avant la rentrée, des décorations avant Noël… Même les rayons alimentaires évoluent au gré des semaines à thème.
Lidl a aussi conquis les consommateurs avec des prix abordables. D’ailleurs, depuis l’automne 2021, les clients ont même la possibilité d’économiser via une carte de fidélité. Cela dit, l’enseigne avait, jusqu’ici, un bien vilain défaut. En caisse, elle n’acceptait pas les paiements avec des titres restaurant. Mais dès septembre prochain, la donne va changer…
Pourquoi Lidl a changé d’avis ?
Entre 2022 et aujourd’hui, l’inflation a durement frappé les Français. En rayons, les produits du quotidien coûtent de plus en plus cher. Résultat ? Beaucoup de clients font des choix, et se privent de certains articles, pour ménager leur budget. Une tendance qui reflète la baisse du pouvoir d’achat dans l’hexagone. Et qui n’a pas échappé aux responsables de Lidl. Invité de BFMTV, Michel Biero, le numéro 2 de la chaîne en France, a donc fait une annonce retentissante. En indiquant que l’enseigne allait accepter les titres restaurants dès septembre prochain. Et, à hauteur de 25 euros.
« C’est une chose qu’on ne faisait pas avant. On ne l’a jamais fait en 35 ans. »
L’objectif ? Séduire les consommateurs, qui avaient tendance à fuir auprès de la concurrence, pour régler leurs courses via leurs tickets restaurant.
Une réduction pour tous
Afin d’aider les clients à joindre les deux bouts, Lidl a aussi lancé une nouvelle opération commerciale, avec la carte de fidélité. Chaque passage en caisse avec des titres restaurant et la carte Lidl Plus donnera le droit à une ristourne de 10 %.
« Pour un achat de 50 euros, le client bénéficiera d’un bon d’achat de 5 euros. », explique le vice-président de l’enseigne.
Michel Biero ne peut que constater les difficultés des Français à notre époque. Un climat maussade qui se répercute sur le chiffre d’affaires de Lidl.
« Même si on est dans une déflation aujourd’hui avec des prix en baisse de moins de 1 % (sur le mois d’août, NDR), les consommateurs ne le voient pas parce qu’on est encore à +11 % par rapport à il y a deux ans. (…) C’est catastrophique pour le poisson. Les clients achètent plutôt des conserves que de la viande fraîche, du steak haché plutôt qu’une entrecôte. »