Sniffy : la poudre à priser controversée, finalement retirée de la vente…

Après des semaines de polémiques, la poudre Sniffy, à consommer par le nez, va finalement quitter les bureaux de tabac et les boutiques, définitivement...

Rappelez-vous, au printemps dernier, nous vous avions parlé de cet étonnant produit, à l’image sulfureuse. Le principe ? De minuscules flacons de verre, contenant une poudre, aromatisée ou non, à aspirer par le nez. La promesse ? Plus d’énergie, grâce à des actifs comme la caféine ou la taurine. En soi, Sniffy ne commercialise aucune substance dangereuse en elle-même. En revanche, cette poudre habitue le public à des pratiques qui rappellent fortement la consommation de cocaïne. Dans une époque où les ravages des addictions sont bien connues, la vente d’un produit à priser dans les bureaux de tabac a fait scandale. Aussi, le 25 juillet dernier, le gouvernement français a décidé d’intervenir

Sniffy : un rappel produit pas comme les autres

Habituellement, lorsque nous vous informons sur les fiches publiées via rappel conso, il s’agit de denrées alimentaires. Ou de gadgets du quotidien. Mais dans le cas présent, la procédure fait suite à un décret du gouvernement, qui interdit les « produits vendus sous forme de poudre destinés à être consommés par voie intranasale. Mais également de produits destinés à être consommés par voie orale. » Aussi, les professionnels ayant encore du Sniffy en stock sont invités à le renvoyer au fournisseur. Afin d’obtenir un remboursement. Idem pour les particuliers, qui peuvent retourner le produit en boutique. Le service client est joignable au 07 56 92 07 87.

Dans la fiche parue ce 14 août sur Rappel Conso, on en apprend plus sur les raisons qui ont poussé le gouvernement à prendre cette mesure.

« Catégorie de produits est considérée comme créant un mimétisme avec la consommation de cocaïne et comme occasionnant des risques pour la santé. »

A priori, le décret prohibant la commercialisation des poudres Sniffy ne durera qu’un an. Mais les pouvoirs publics risquent de faire évoluer la loi, suite au tollé suscité par la marque ces derniers mois. Affaire à suivre !

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