Lucie Castets accuse Emmanuel Macron : « Le déni de démocratie »

Bien qu'appelée par sa formation politique à nommer un gouvernement, Lucie Castets doit faire face au refus d'Emmanuel Macron de faire changer les choses.

Après une attente presque interminable, le NFP a réussi à se mettre d’accord. Ainsi, c’est en grande pompe que la nouvelle formation politique a donné le nom tant attendu du premier ministre… La première ministre pour être exact. De ce fait, Lucie Castets, ancienne conseillère budgétaire d’Anne Hidalgo, aura pour tâche de constituer un gouvernement. Cela dit, c’était sans compter sur la nouvelle frasque de notre président. En effet, Emmanuel Macron a décidé de faire fi de la décision du peuple.

À savoir d’en finir avec ce gouvernement, dans le but d’obtenir de réels changements. Selon ses propos, ce dernier estimerait que la période des Jeux Olympiques exigerait une stabilité politique sans précédent. Ce qui s’accorde mal avec sa décision de dissoudre l’Assemblée nationale justement avant les jeux. De fait, il a donc déclaré ne pas vouloir nommer qui que ce soit avant septembre. Une décision fortement contestée. Particulièrement par Lucie Castets, qui a pris la parole sur France Inter ce 24 juillet. On vous dit tout.

Lucie Castets prête à gouverner

La future première ministre Lucie Castets semble loin de faire l’unanimité parmi ses détracteurs. En effet, sur X nombre de personnalités sont montées au créneau dont :

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Ses alliés politiques ne manquent pas de leur côté de souligner sa volonté de restaurer les services publics. Aussi, dans la foulée, plus de justice sociale, comme l’indique Manuel Bompard sur X :

Une justice qui visiblement ne fait partie des plans du président. Ce dernier invoquant une « trêve politique » qui met l’accent sur sa défaite. De son côté, Lucie Castets a indiqué son désarroi :

« Je me suis dit que l’inconséquence du président de la République était inquiétante. Le déni de démocratie en refusant d’appeler la formation politique qui est arrivée en tête aux élections est grave. »

Cette tentative désespérée de gagner du temps fait baisser la popularité du président, déjà mise à mal. Les internautes, eux, paraissent plus concentrés sur la forme que sur le fond. Ce qui en dit long sur notre capacité de réflexion politique :

« Elle lit son texte ????? »

Ou encore

« Prête ? En lisant son texte ? Rempli de « heeuuu » »

 

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