Didier Bénureau reste une figure incontournable de l’humour français. Aussi, celui-ci se distingue aujourd’hui par ses personnages caricaturaux. Utilisés pour véhiculer un message sur la société en général. En effet, on peut citer le Collabo rose et la belle-mère. Ou, plus récemment L’homme politique. À ce propos, il a affirmé que de dernier s’inspirait d’Emmanuel Macron. Au début de sa carrière, Didier Bénureau a eu l’occasion de côtoyer le duo Elie Semoun et Dieudonné.
Pour ceux qui auraient besoin d’un rappel. Les deux hommes formaient un tandem hilarant prônant l’anti-racisme. Chacun de leurs sketchs amassaient les foules. Eux-mêmes riaient de leurs différences. Afin d’amuser le grand public. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. Aussi, le duo a fini par se séparer. Par la suite, le discours de Dieudonné a dérivé vers des provocations… Jusqu’à filtrer avec l’antisémitisme. Or, Didier Bénureau n’a pas hésité à prendre la défense de son ancien collègue auprès de Jordan De Luxe ce 3 mai.
Didier Bénureau, objectif sur Dieudonné ?
Jordan De Luxe n’a pas hésité à revenir sur le cas Dieudonné. En effet, l’homme aux multiples polémiques a vu son spectacle annulé. En raison des conflits qui touchent le Moyen-Orient. Didier Bénureau a donné son avis quant au ton du comique. En effet, le comédien estime qu’il aurait dû séparer ses convictions de son humour. Toutefois, il affirme :
« Il disait des choses personne n’osait dire […] Il ne dit pas que des âneries »
Son analyse de la situation l’a amené à une conclusion :
« Il s’est caricaturé »
Sa volonté de surenchérir lui a beaucou porté préjudice. Cela dit, Dieudonné a présenté ses excuses à la communauté juive en 2023 :
« Je tiens à demander pardon à toutes celles et ceux que j’ai pu heurter, choquer, blesser au travers de certaines de mes gesticulations artistiques. Je pense notamment à mes compatriotes de la communauté juive, avec lesquels je reconnais humblement m’être laissé aller au jeu de la surenchère. », a-t-il écrit, via une lettre parue dans Israël Magazine.