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Né en 1985, dans les Ardennes, Jérémy Ferrari grandit avec des parents commerçants, à Charleville-Mézières. On le connaît aujourd’hui pour son humour noir, mais aussi pour ses convictions. Entre 2002 et 2024, il a monté et présenté une douzaine de spectacles. Mais on a également pu le voir au cinéma, notamment dans Brutus contre César. Capable de faire rire le public avec des sujets parfois très sombres, voire carrément macabres, il a aussi fait carrière sur ondes. D’abord sur Europe 1 puis sur RTL, en tant que chroniqueur comique. Ce 3 mars 2024, il était de passage dans Un dimanche à la campagne, sur France 2. L’occasion pour lui de faire de poignantes révélations sur ses débuts en tant qu’artiste…
Jérémy Ferrari, sauvé par la comédie
L’école, par le sentiment d’échec qu’elle inspire à certains élèves, peut laisser de mauvais souvenirs. À 38 ans, l’humoriste en sait quelque chose. En effet, face à Frédéric Lopez, il a accepté de revenir sur son enfance. Jérémy Ferrari a ainsi expliqué que dans son enfance, ses résultats scolaires étaient très inégaux.
« Une piste noire de la scolarité ! », raconte l’artiste dans Un dimanche à la campagne.
En classe, le calcul lui semblait une discipline confuse et impraticable. Et son incapacité à dépasser ses lacunes l’a beaucoup complexé. Or, un jour, alors qu’il était au collège, il a découvert un univers qui a changé sa vie : l’art dramatique.
« Ce cerveau(…) C’est comme si je lui avais trouvé une espèce de remède. (…) Et puis ça donne un petit statut dans l’école. Je suis le gars qui est bon en théâtre. », explique le comique.
En suivant des cours de comédie, Jérémy Ferrari a peu à peu pris confiance en lui. Avec l’appui de sa mère, il a pris des leçons auprès de Bruno Nion. Avant de quitter sa région natale, pour tenter sa chance à Paris. D’ailleurs, dans l’émission diffusée ce dimanche, Frédéric Lopez a repassé les images de son premier passage dans un programme bien connu. On ne demande qu’à en rire. L’occasion pour le comique de revenir sur sa première prestation, face à Laurent Ruquier et Christine Bravo. Cette aventure télévisuelle qui a changé sa vie.
« Ça a marché, parce que je suis allé plus loin dans l’horreur. », explique l’artiste, en revoyant ce sketch, qui a lancé sa carrière (voir vidéo ci-dessous).
Le comique face à la dépendance
Parmi les convives de Frédéric Lopez, on pouvait également retrouver Isabelle Boulay. Mais aussi le violoncelliste Gautier Capuçon. Tandis que la chanteuse québécoise a préparé un crumble dans l’émission, Jérémy Ferrari a mitonné des lasagnes végétariennes. Dans Un dimanche à la campagne, il a profité du repas pour se livrer sur ses problèmes d’alcool. Une addiction qui l’a même conduit à avoir des idées noires.
« Je suis arrivé à un point de non-retour. (…) Je me dis je vais juste faire ça… Et dans une seconde tout s’arrête… (…) J’ai dit à Michaël [NDLR : son meilleur ami] ‘Il faut m’enfermer et me soigner’. »
Pris en charge, l’artiste a finalement appris qu’il souffrait d’un déficit de l’attention. Mais il a aussi été diagnostiqué haut potentiel intellectuel. Sachant cela, il a maintenant une hygiène de vie adaptée. Loin des substances addictives, avec un régime alimentaire sain.
« Il faut surtout pas que je touche à la chimie du cerveau. », précise Jérémy Ferrari.