Courses : que valent les produits alimentaires premiers prix ? La réponse de 60 millions de consommateurs

60 Millions de consommateurs a étudié 110 produits alimentaires et a comparé les premiers prix avec les grandes marques. Voici les résultats.

Afficher les titres Masquer les titres

En cette période d’inflation, les produits alimentaires de premiers prix ont gagné en valeur chez les consommateurs. Cela dit, que valent-ils vraiment en termes de qualité ? Le magazine 60 millions de consommateurs nous éclaire sur la question après une enquête. On fait le point.

110 produits alimentaires étudiés

En passant au crible 110 produits alimentaires, 60 Millions de consommateurs a comparé les premiers prix avec les grandes marques. Les premiers étant 40 à 50 % moins chers que les seconds. Le magazine a étudié les produits les plus emblématiques ayant vu leurs ventes grimper de 20 % en un an. C’est-à-dire entre août 2022 et août 2023.

« On constate que les produits bruts, peu ou pas transformés, les petits prix sont avantageux dans la moitié des cas. Le peu de technicité nécessaire ne permet pas aux grandes marques de faire la différence », indique Sophie Coisne, rédactrice en chef des hors-séries de l’association.

Produits alimentaires
Concept d’inflation sur les prix des produits alimentaires en supermarché – Crédits photos : iStock

Cette dernière note un avantage pour les marques de distributeurs sur les prix. Elle a notamment souligné les « 50 % des matches gagnés contre les grandes marques ». D’ailleurs, cela se remarque particulièrement sur des produits comme le riz, la farine, le sucre ou les coquillettes.

Ces produits alimentaires sont les moins transformés et leurs compositions diffèrent assez peu. Cela dit, pour les coquillettes, le magazine ne s’est pas prononcé sur la qualité en bouche des pâtes. C’est, selon lui, impossible à savoir « avant de s’en servir une assiette ».

À lire Chocolat en poudre : voici lequel choisir en supermarché selon 60 millions de consommateurs

Premiers prix contre grandes marques

Sur les productions animales, comme les œufs, le poulet ou les sardines en boîte, c’est plus compliqué. Il y aurait « moins de garanties » sur les conditions d’élevage et les modes de pêche. C’est pourquoi les premiers prix animaliers perdent leur match face aux grandes marques, selon Sophie Coisne.

Le magazine révèle aussi « un problème caricatural » sur le jambon blanc. En effet, selon 60 Millions de consommateurs, tous les jambons premiers prix contiennent des nitrites. On associe à ces derniers l’apparition de cancers colorectaux.

« Ils ne donnent pas toujours accès à une alimentation de qualité, comme c’est le cas des jambons blancs et des pains au chocolat bourrés d’additifs », rapporte le magazine.

Quant aux autres produits alimentaires transformés, il y aurait de l’inégalité sur la qualité des marques de distributeurs. En effet, certains, comme les gâteaux au chocolat, présentent des ingrédients nobles en moindre quantité. D’autres présentent des ingrédients remplacés pour rogner sur les coûts et d’autres ont beaucoup d’additifs.

Les grandes marques, pas toujours clean

Toutefois, les différences de compositions sur certains produits alimentaires ne sont pas flagrantes entre les premiers prix et grandes marques. Par ailleurs, les équivalents de grande marque ne sont pas toujours exemplaires.

« Seules deux pâtes à tartiner pas chères rivalisent avec le célébrissime Nutella sur la quantité de noisettes, mais toutes regorgent de sucre et de mauvais gras », dévoile l’association de consommateurs.

Produits aliemantaires
Photo d’un panier de courses sur le sol d’un supermarché – Crédits photos : iStock

Sur la marque référence de certains produits, il y a parfois des additifs en plus grand nombre. C’est notamment le cas dans les biscuits au chocolat au lait. Cela étant dit, 60 Millions de consommateurs conseille de lire les étiquettes des produits si l’on a le temps.

Partagez cet article maintenant !

Suivez-nous :