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Gilles Bouleau fait partie des grands noms de la télévision française. Bien connu pour sa carrière chez TF1 et LCI. En presque 40 ans de carrière dans les médias, il a su se faire un nom et une place dans le monde du journalisme français. Après dix ans passés à l’étranger comme correspondant, il finit par revenir en France. Il prend les commandes du journal de 20 heures de TF1 à la place de Laurence Ferrari. On vous explique tout ici.
Gilles Bouleau, ses débuts
Gilles Bouleau a pu bien vite se lancer dans les médias grâce à ses diplômés du Centre de formation des journalistes de Paris et de Sciences Po. C’est tout d’abord en 1986 qu’il va débuter sur Antenne 2 durant quelques mois. Rapidement, il fait des progrès et se fait même remarquer en décrochant la bourse Jean d’Arcy pour les jeunes journalistes. Grâce à cette dernière, il entre dans la rédaction de TF1. À son arrivée chez la chaîne numéro une, il enchaîne les reportages dans des pays étrangers. Finalement, en 1996, il présente la matinale sur LCI, une chaîne appartenant à TF1.
Finalement, en 2001, Gilles Bouleau quitte la France et se rend à Londres. Dans le but de devenir le correspondant de la chaîne. Mais après les attentats de 2005 de Londres, il quitte le pays pour aller cette fois à Washington. En occupant ce poste, il couvre de nombreux grands évènements qui ont pu survenir aux États-Unis. De l’ouragan Katrina à l’élection de Barack Obama. Finalement, en 2011, il revient en France et prend le poste de joker de la journaliste Laurence Ferrari. Un poste important puisque cette dernière présente tout de même le 20 heures sur la chaîne numéro une.
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Une place de choix
Mais en 2012, Laurence Ferrari annonce sa démission pour son poste de présentatrice du 20 heures. Mais, son joker Gilles Bouleau semblait en vacances. Il a donc vite pu se faire rappeler afin de rattraper le départ de cette dernière provisoirement. Et finalement, il a pu garder ce titre de façon permanente. Il faut aussi ajouter que le journaliste paraissait bien plus sobre et simple que certains de ses confrères par le passé. Et visiblement, les Français préfèrent cela, au vu des audiences.
Gilles Bouleau, son investissement dans la politique
Bien vite, Gilles Bouleau se retrouve également dans la politique avec son rôle de journaliste. Il anime la même année les soirées électorales pour la chaîne numéro une. Des législatives aux élections municipales, en passant par les Européennes, régionales et présidentielles. Il commence même à donner des interviews à des personnes très influentes et importantes pour le monde de la politique. Cela reste le cas en 2014 avec son entretien avec Vladimir Poutine, et la même année avec François Hollande. En 2016, il continue dans la politique en présentant une nouvelle émission nommée Vie politique qui passe de temps à autre le dimanche en direct.
Gilles Bouleau a pu de nombreuses fois venir au contact des figures politiques de la France. Il a notamment pu donner la plupart des interviews à Emmanuel Macron durant la crise de la pandémie. Le 20 avril dernier, il animait aussi le débat entre le président de la République et Marine Le Pen pour les présidentielles. Et encore aujourd’hui, en 2023, il continue de s’engager pour informer les Français.
Son entretien avec Elisabeth Borne
En effet, Gilles Bouleau continue de couvrir les actualités, bonnes comme mauvaises. Alors forcément, l’utilisation du 49.3 par Elisabeth Borne a pu beaucoup faire réagir. La première ministre a donc décidé de se rendre sur le plateau de TF1, face à Gilles Bouleau, pour s’expliquer. Mais si d’ordinaire, le journaliste reste calme et discret, cette fois, il n’a pas hésité à soulever de nombreux points que les Français ont beaucoup appréciés. Car, la réforme des retraites depuis déjà de nombreuses semaines fait débat. Mais en plus de la mesure visant à repousser l’âge légal, la première ministre a décidé de faire adopter une loi en sautant les votes, avec le 49.3, un acte inadmissible pour de nombreux Français.
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Cette dernière a de ce fait voulu se rendre face à Gilles Bouleau pour donner des explications sur la façon dont son gouvernement et elle-même ont décidé de prendre cette décision. Elle déclare même :
“Le compte n’y était pas. […] C’est une décision collective en constatant qu’on ne pouvait pas jouer l’avenir d’une réforme essentielle en spéculant sur d’éventuels changements de position de députés d’opposition”.
Elle semble même outrée d’avoir été huée.
🔴 𝐄𝐍 𝐃𝐈𝐑𝐄𝐂𝐓
🗣️ « Le 49.3 : c’est une décision collective. Je suis convaincue qu’on doit réformer notre système de #retraites. Il y a eu des mois de concertations. » Élisabeth Borne (@Elisabeth_Borne), Première ministre
▶️ #LE20H de @GillesBouleau sur @TF1 pic.twitter.com/GB7OJUm9H3
— TF1Info (@TF1Info) March 16, 2023
Les réactions des Français
Ainsi, Gilles Bouleau n’a pas hésité à poser de nombreuses questions à la première ministre de manière que cette dernière soit poussée dans ses retranchements. Une façon de faire qui a visiblement beaucoup plus. Sur les réseaux sociaux, nombreux sont ceux qui prennent la parole pour parler du journaliste.
“Gilles Bouleau, ce soir, il voulait en découdre. Bien joué Gilles ! », « Gilles Bouleau, il était à son paroxysme ce soir », « Mdr Gilles Bouleau, il lui a dit « casse-toi stp » de manière polie », « Bravo à Gilles bouleau, il ne ménage pas la ‘Borné’ par ses questions… », « Gilles bouleau, il fait vraiment le BOULOT sur TF1”.
Côté personnel
Du côté de sa vie personnelle, Gilles Bouleau n’a visiblement pas trop à s’en faire. Il reste marié à sa femme Elizabeth Tran-Bouleau, elle aussi journaliste pour TF1. Ensemble, le couple a pu avoir deux jolies filles. Une petite famille qui semble vivre parfaitement grâce aux 30 000 à 45 000 euros par mois que le journaliste peut toucher avec son simple poste de présentateur sur TF1.
Mais en plus du journaliste, Gilles Bouleau paraît aussi passionné de sport, et plus précisément de course à pied. De quoi le motiver à participer à de nombreux marathons dont celui de Paris, de Berlin ou même du Mont Blanc. De quoi lui occuper environ huit moments dans l’année pour faire des marathons.
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