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Comme beaucoup le savent dorénavant, Édouard Philippe est atteint de deux maladies auto-immunes qui impactent énormément son apparence. Il faut savoir que ces dernières n’affectent en rien ses capacités physiques. D’ailleurs, lors de ses meetings, l’ancien Premier ministre fait toujours preuve d’une grande vivacité.
Aussi, Édouard Philippe considère sa métamorphose comme un non-événement, et ce, contrairement à ses opposants. En effet, dans les allées du pouvoir, son nouveau look est sujet à de nombreuses discussions. Faisons le point là-dessus et découvrons ensemble l’évolution de sa carrière et de son physique.
Édouard Philippe : ses débuts
Édouard Philippe est venu au monde le 28 novembre 1970 à Rouen. Fils d’un couple de professeurs de français, Patrick Philippe et Anne-Marie Lahousse, il passe la majeure partie de son enfance en Normandie.
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Toutefois, à l’adolescence, avec toute sa famille, le futur politicien déménage à Bonn, en Allemagne. Et ce, après que son père y a obtenu un poste de proviseur du lycée français. De retour en France, le jeune homme passe une prépa hypokhâgne B/L et entre ensuite à l’Institut d’Études Politiques de Paris.
Parallèlement, durant ses années à Science-Po, il devient militant socialiste pour soutenir Michel Rocard. Physiquement, à l’époque, comme le montre la photo sur sa carte d’étudiant de Science-Po, Édouard Philippe était complètement imberbe.
Portant une lunette épaisse et habillée d’une veste et d’une chemise, il arborait le look du jeune étudiant parisien sérieux et plein d’ambition. Brillant élève, en 1995, Édouard Philippe intègre l’ENA et en sort diplômé deux ans plus tard, soit en 1997.
La même année, il débute sa carrière au Conseil d’État, se spécialisant dans le droit des marchés publics. Concernant son parcours politique, après avoir rendu sa carte PS, il se rapproche de la droite. Notons qu’en 2002, il se présente pour la première fois aux législatives dans la 8e circonscription de la Seine-Maritime.
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Hélas, le jeune politicien échoue au second tour face à Daniel Paul (PCF). Suite à cet échec, il se fait néanmoins remarquer par Alain Juppé qui l’invite à ses côtés pour créer l’UMP. De ce fait, de 2002 à 2004, il exerce la fonction de directeur général du parti. Durant l’élection présidentielle de 2017, il soutient l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac en tant que porte-parole.
Un changement d’apparence drastique
Malgré la défaite de son parti, 2017 reste tout de même une année marquante dans la carrière politique d’Édouard Philippe. En effet, Emmanuel Macron, fraîchement élu président de la République, le choisit pour être à la tête du gouvernement.
À l’époque, il était seulement âgé de 46 ans. Ce qui fait de lui le troisième plus jeune Premier ministre de l’histoire de la République. Et ce, juste derrière Jacques Chirac et Laurent Fabius. Suite à son nouveau poste, Édouard acquiert une grande notoriété auprès des Français.
Marié à Edith Chabre depuis 2002 et papa de trois enfants, Édouard Philippe séduit ses compatriotes par son style a l’air du temps. Ce qui n’était pas beaucoup le cas de son mandat. Pour cause, il a été confronté à quelques crises majeures notamment les gilets jaunes, mais pas que.
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Effectivement, il y eut également le mouvement social contre la réforme des retraites et la crise sanitaire dû au Covid-19. Des sujets qui sont toujours d’actualité aujourd’hui. Bref, en 2020, après un quinquennat particulièrement stressant, il démissionne de son poste de Premier ministre, laissant les clés de Matignon à Jean Castex.
Après avoir quitté ses fonctions du gouvernement, il est réélu maire du Havre par le Conseil municipal de la ville. Concernant sa santé, comme nous l’avons dit précédemment, Édouard Philippe est atteint de deux maladies auto-immunes : le vitiligo et l’alopécie. Peut-être à cause du stress qu’il a accumulé durant son quinquennat, ses maladies en question ont connu une forte poussée.
Cela se voit notamment sur son visage qui a énormément changé. À cause de l’alopécie et du vitiligo, le président du parti politique Horizons a perdu ses sourcils. Dorénavant, il s’affiche quasi dégarni, la barbe toute blanche et les cheveux grisonnants.
« Qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? »
Pour information, le vitiligo se caractérise par des taches blanches (dépigmentation) sur n’importe quelle partie du corps. Quant à l’alopécie, elle se manifeste par la perte des cheveux et des poils. Rappelons que pour le principal intéressé, les conséquences de cette maladie sur son apparence ne le dérangent absolument pas.
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Au contraire, son nouveau look, Édouard Philippe l’assume pleinement et ironise même là-dessus comme en témoignent ses propos dans Le Parisien :
« Très récemment, mes sourcils sont tombés. Je me suis longtemps demandé à quoi servait un sourcil. Eh bien cela sert à se faire remarquer quand ça tombe ! »
Et d’ajouter :
« C’est visible, cela peut arriver à tout âge. Il y a des gens pour qui c’est plus visible encore que pour moi d’ailleurs ! Mais ce n’est ni douloureux, ni dangereux, ni contagieux. (..) Je suis en pleine forme, je fais de la boxe deux fois par semaine. Et croyez-moi, je me sens bien dans ma peau ! »
Plus récemment, soit le 12 janvier 2023, dans les colonnes du journal Le Point, Édouard Philippe a déclaré :
« Les sourcils sont tombés, ils ne reviendront plus. Les cheveux tombent, je ne suis pas sûr qu’ils repousseront, la barbe finit par tomber. Je suis en pleine santé, je perds mes cheveux. Et comme dirait Johnny Hallyday : « Quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? » On ne va pas y passer la nuit… »
Si Édouard Philippe affiche sans honte sa nouvelle apparence, du côté de ses adversaires, les langues se délient. Le monde parle même d’« un délit de sale gueule ». Fort heureusement, pour le soutenir, le passionné de boxe peut toujours compter sur ses proches collaborateurs.
C’est notamment le cas de Laurent Marcangeli, député Horizons, qui a déclaré :
« Du moment que la maladie n’est pas de nature à rendre sa capacité physique ou intellectuelle moins performante, cela ne me pose aucun problème. »
À bon entendeur !