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Décidément, le quotidien des automobilistes ne paraît pas parti pour se simplifier avec les temps. Ainsi, la fameuse carte grise, que l’on trouve dans quasiment toutes les boîtes à gants de France, va voir ses tarifs évoluer en 2023. Comme vous vous en doutez, il ne s’agira pas d’une baisse. Si vous souhaitiez acheter un nouveau véhicule cette année, il faudrait vous préparer à des frais supplémentaires. De quels montants parle-t-on ? Quelles collectivités se montreront plus sévères que les autres ? On fait le point tout de suite, pour vous éviter de mauvaises surprises.
Trois régions augmentent le prix de la carte grise
Vous avez peut-être déjà pu le constater : obtenir des papiers d’immatriculation a toujours un certain coût. Sachez ainsi, que les régions prélèvent une taxe lors de cette démarche. L’objectif ? Alimenter le budget des collectivités locales. En règle générale, ces frais oscillent entre 27 et 52 euros, selon votre lieu de résidence.
En 2023, la carte de grise aura toujours le même prix dans la plupart des régions. Mais certaines ont décidé d’augmenter la taxation sur les automobilistes. Pour ce faire, elles vont appliquer une hausse au « cheval fiscal ». Les trois collectivités concernées ? Les Hauts-de-France où la taxe passera à 34,50 euros (+4,5 %). Mais aussi la Nouvelle Aquitaine, fixe le prix du cheval fiscal à 43 euros (+ 4,8 %). Enfin, les Pays de la Loire ferment la marche, avec un tarif de carte grise qui passera à 51 euros (+ 6,2 %).
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Pour les collectivités locales, il s’agit de réduire les émissions de CO2, mais aussi de faire face à l’inflation. Mais d’autres mesures auront aussi un impact sur les conducteurs en 2023.
Conduire risque de vous coûter de plus en plus cher en 2023
En France, de nombreuses personnes ont besoin de leur voiture au quotidien. Or pour faire le plein comme demander une carte grise, la note va devenir plus lourde. Ainsi, les ristournes appliquées par TotalEnergies comme par l’État ont pris fin au 31 décembre 2022.
Pour remplacer ces dispositifs, l’État a toutefois lancé un nouveau coup de pouce : le chèque carburant. Il concernera donc les 50 % de travailleurs les plus modestes. Pour y avoir droit, vous devrez indiquer votre numéro fiscal. Mais munissez-vous aussi de votre carte grise pour renseigner votre plaque d’immatriculation. Enfin, il faudra accompagner votre demande d’une attestation sur l’honneur. L’objectif ? Certifier que vous utilisez votre véhicule chaque jour pour aller travailler.
Au péage, l’inflation fera aussi des dégâts. Ainsi, les principales sociétés d’autoroutes ont ainsi annoncé une augmentation de leurs tarifs. Cette hausse devrait atteindre 4,5 % en moyenne. En revanche, les primo conducteurs pour désormais bénéficier de la prime covoiturage. D’un montant de 100 euros, elle pourra compenser le nouveau coût de la carte grise. Or, elle ne fera pas l’objet d’un versement unique. Les automobilistes concernés recevront donc cette prime en plusieurs fois, au fil des trajets partagés.
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Toutes ces mesures visent à inviter les Français à limiter l’usage de la voiture, et ainsi la pollution. Elle permet aussi de décourager la consommation d’énergie fossile. Néanmoins, il faut reconnaître que les transports en commun, comme les voitures électriques, affichent aussi des tarifs de plus en plus haut.