Thomas Sotto, critiqué par ses collaborateurs de Télématin, il répond : « Je suis très franc »

Célèbre pour sa carrière de journaliste sur les ondes comme sur le petit écran, Thomas Sotto a pris les rênes de Télématin en août 2021. Mais en interne, il ne fait pas l'unanimité.

© France 2

De nos jours, le harcèlement au travail ne passe plus. Or, il n’est pas rare que des personnalités publiques soient mises en cause sur ce sujet. À l’image de Prisca Thévenot, la porte-parole du gouvernement, qui a connu de nombreuses démissions au sein de son cabinet. Ou encore Manu Levy, animateur chez NRJ, et accusé de mettre ses équipes sous pression. Ce 3 juillet 2024, c’est Thomas Sotto qui se trouve dans la tourmente. Car des personnes qui travaillent avec lui sur le plateau de Télématin ont dénoncé ces comportements.

Le journaliste a pourtant une solide expérience. Il a fait ses preuves sur Europe 1, RTL, France Inter, mais aussi France 3, BFM TV, et M6. Avant de rejoindre France 2 en 2017, pour prendre la tête de Télématin en août 2021. Au départ, Thomas Sotto assurait la présentation en tandem avec Julia Vignali. Mais depuis août 2023, cette dernière est partie animer Affaire conclue. Aussi, c’est Marie Portolano qui lui succède. Si elle paraît ravie de son collègue, d’autres ont formulé des reproches à son encontre. Mais il n’a pas dit son dernier mot !

Accusé, Thomas Sotto contre-attaque

Ce 3 juillet 2024, Télérama publie une enquête, dévoilant les coulisses de la matinale de France 2. Au fil des témoignages, se dessine le portrait d’un chef intraitable, à l’humeur inégale et au ton parfois cassant. Au point que, depuis que Thomas Sotto intervient dans Télématin, 8 programmateurs différents ont défilé sur le plateau.

« Il y a de sa part de l’irrespect, des colères froides, il dénigre le travail. », »Je venais avec la boule au ventre. J’ai songé à changer de métier. », « Je n’ai jamais vu un animateur dont tout le monde avait aussi peur (…) J’ai très peu pleuré dans mes boulots mais chez eux oui, plusieurs fois. », déclarent d’anciens membres de l’équipe de l’émission.

Beaucoup vivent mal l’autoritarisme dont ferait preuve le présentateur.

« Thomas, c’est la parole divine. Ils sont té-ta-ni-sés devant lui »; « J’appelle ça le ‘débrief déglingue’. On écoute l’empereur donner ses avis et tirer à boulets rouges, il humilie, c’est dégradant. »

De son côté, Marie Portolano, en binôme avec Thomas Sotto depuis un an, le voit comme quelqu’un de très compétent, et de très sérieux.

« C’est un homme fou de boulot et rigoureux. Sans lui, l’émission n’est pas la même : quand il est là, il n’y a pas d’accroc. »

Les journalistes de Télérama n’ont pas pu avoir la version de Julia Vignali, qui a pourtant collaboré deux ans de suite avec l’animateur. En découvrant les accusations formulées à son encontre, Thomas Sotto a décidé de répondre lui-même, dans le cadre de cette enquête :

« C’est beaucoup de pression, de fatigue, et peut-être chez certains un sentiment d’injustice, car personne ne démérite (…) Oui je peux être exigeant, de bonne ou de mauvaise humeur. Je suis très franc, je dis les choses les yeux dans les yeux. (…) Je veux qu’on joue le ballon. Et si on perd, ce n’est pas grave. Ce que je n’aime pas, c’est quand on n’a pas tenté. Est-ce que je mets de la pression sur les équipes ? Oui, sans doute, parce que cela fait partie de mon boulot. J’ai des envies un peu trop sans limites, peut-être. », conclut le journaliste.

Sources : voici.fr

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