Clovis Cornillac dans Après le silence, un téléfilm sur le viol conjugal

Ce mercredi 22 mai au soir, au soir, France 2 va diffuser Après le silence. Dans ce téléfilm, Clovis Cornillac incarne un homme ayant commis un viol conjugal.

© France 2

Autrefois, on parlait volontiers de devoir conjugal. Pour signifier que les époux se devaient des rapports intimes. Mais au fil des décennies, la notion a évolué. On a fini par reconnaître qu’une femme avait le droit de ne pas souhaiter coucher son mari. Ceux qui forcent un rapport se rendent donc coupables de viol conjugal. C’est ce que la loi française dit depuis 1994. C’est cette thématique que téléfilm Après le silence, de Clovis Cornillac, aborde.

Néanmoins, il ne s’agit pas d’une histoire inspirée de faits réels. Mais plutôt d’une fiction qui évoque un phénomène de société très courant. Et pour cause : sur les milliers de viols commis chaque année en France, la moitié se déroulent dans des couples. A priori, dans ce genre d’affaires, le violeur risque 20 ans de prison. Dans les faits, seuls 2 % des mis en cause sont condamnés. Pour illustrer le sujet, Clovis Cornillac donne la réplique à Caroline Anglade. Et il a accepté d’en dire plus, sur ce rôle très particulier.

L’avis de Clovis Cornillac

Dans ce téléfilm, le public pourra aussi voir plusieurs comédiens bien connus. Comme Samira Lachhab, Alice David, ou encore Lilou Fogli. À l’écran, l’agresseur est un homme bien sous tout rapport. En apparence. Il exerce en tant qu’agent immobilier. Et Clovis Cornillac le confirme : son personnage fait tout pour ne pas comprendre la détresse de son ex-compagne. Ainsi que la gravité de ses actes.

« Ces gars-là sont dans le déni total, convaincus d’être dans leur bon droit. (…) Ils ne se racontent pas le monde comme il est, ce qui est d’autant plus terrible pour leurs proies qu’elles ont l’impression que c’est elles qui ont tort. Ce n’est pas aussi simple qu’avec un pervers calculateur et froid bien plus facile à identifier. », explique l’acteur dans Télé-Loisirs

Après le silence, décrit très bien les difficultés des victimes. Face à une justice qui demande des preuves matérielles. Avec de longues procédures, très complexes. Ainsi, d’après Clovis Cornillac, cette fiction a une utilité. Celle de sensibiliser le public.

« Je pense que la télévision a une vraie fonction. (…) Faire de beaux films, sur des sujets aussi importants que celui d’ Après le silence, pour toucher le plus grand nombre et permettre d’en parler entre amis ou en famille. »

Rappelons que depuis le 1ᵉʳ mai, Clovis Cornillac est également à l’affiche de la comédie Un p’tit truc en plus, avec Artus. Un film qui évoque la question du handicap.

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