Artus dénonce les préjugés autour du handicap : « Un sujet qui dérange »

Alors qu'il connaît fait en ce moment un carton avec sa comédie Un p'tit truc en plus, Artus révèle qu'il du se battre pour porter le projet.

© France 5

Sorti le 1ᵉʳ mai dernier, le film réalisé par Artus fait toujours des centaines de milliers d’entrées par jour. Résultat ? Plus de 3 millions de personnes ont déjà vu Un p’tit truc en plus. Et la success story ne semble pas sur le point de s’arrêter. Le scénario a largement séduit le public. Au point que l’ensemble du casting montera les marches du festival de Cannes le 22 mai prochain.

Cela dit, avant d’en arriver là, le parcours n’a pas forcément été de tout repos pour l’artiste. Dernièrement, il avait déjà fait part de sa déception, alors qu’aucune marque ne souhaitait habiller les acteurs. Pour leur passage sur la Croisette. Mais Artus a depuis révélé que la marque Kering allait fournir des tenues adaptées à toute l’équipe. Or, avant même la production du film, l’humoriste a fait face à plusieurs obstacles. On fait le point !

Artus, sans filtre sur le milieu du cinéma

De nos jours, beaucoup pensent qu’on fait beaucoup pour inclure pour tout le monde sur le grand écran. En réalité, il y a encore un sacré chemin à parcourir pour dire adieu à l’intolérance. Voilà en tout cas l’avis d’Artus. Qui a entendu des remarques lunaires lorsqu’il a commencé à travailler sur la comédie Un p’tit truc en plus. Un triste constat que le réalisateur a partagé le lundi 20 mai au soir, dans C à vous.

« Le handicap est encore un sujet qui dérange. Il y a pas mal de producteurs qui ont refusé le film, avec des gens qui m’ont vraiment dit : « on n’a pas envie de les voir », « ils me font peur ». J’ai vraiment eu des choses où on s’est dit : “Waouh on peut encore dire ça en 2024.”

Finalement, ces difficultés ont impacté la production du film. Mais l’artiste ne regrette rien. Car avec de petits moyens, Artus n’a à rougir de son classement au box-office. Une sacrée performance pour une comédie française.

« Ce qui est bien c’est que du coup c’est une petite production, un petit distributeur, et ça rend l’histoire encore plus belle. C’est que des petits et on est devant La Planète des singes, devant Dune, devant Barbie, devant Oppenheimer. », s’enthousiasme Arthus.

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