Free : l’IBAN de certains clients dérobé, quels sont les risques ?

Victime d'un vol massif de données, Free a dû alerté sa clientèle. Aussi, on vous donne la bonne marche à suivre pour vous éviter d'autres problèmes

Free s’est ajouté à la longue liste des enseignes touchées par du piratage. Ainsi, à la fin de l’été, Cultura ou encore SFR avaient l’objet de cyberattaques. L’objectif pour les hackers étant d’obtenir les données personnelles des clients. Nom, prénom, adresse, mail, tout y passe. Une fois ce phishing à grande échelle réalisé, ils peuvent : vendre vos données personnelles, pirater vos comptes bancaires ou vous cibler lors de campagnes de mails frauduleux. Dans tous les cas, vous êtes perdant et la vigilance reste de mise. On vous fait le point sur la situation.

Free : au cœur d’un vaste piratage

Victime de son succès, l’opérateur a été dérobé de nombreuses données clients. D’ailleurs, ceux dont les informations ont fait l’objet de cette fuite ont reçu un mail de Free. Ainsi, les malheureux ont pu voir dans leur boite mail, un courriel stipulant :

« Chère abonnée, Cher abonné,Nous vous écrivons afin de vous informer que Free a été victime d’une cyberattaque ciblant un outil de gestion. Cette attaque a entraîné un accès non autorisé à une partie des données personnelles associées à votre compte abonné : nom, prénom, adresses email et postale, numéro de téléphone, identifiant abonné, IBAN et données contractuelles (type d’offre souscrite, date de souscription, abonnement actif ou non). »

En effet, la loi RGPD stipule que les entreprises, dont Free, ont l’obligation de prévenir leurs clients en cas de fuite de données. De ce fait, l’opérateur se place du côté de la loi en ce qui concerne cette affaire. Malheureusement, la situation semble compliquée à l’heure actuelle. Puisque les hackeurs auraient en leur possession plus de 5 millions d’IBAN. En tout cas, c’est qu’affirme Clément Domingo sur X :

« Le cybercriminel à l’origine de la cyberattaque de Free a diffusé un échantillon de 100 000 IBAN sur les 5,11 millions qu’il dit détenir»

Une menace qui a fait l’objet d’une confirmation par Free aux principaux intéressés. Bien évidemment, que vous soyez concernés ou non, plusieurs mesures peuvent être mises en place. En cas d’appel douteux ou de SMS reçus, sachez qu’aucun organisme ne vous demandera vos mots de passe ou code de carte bancaire. De plus, étant donné que les IBAN ont été dérobés, il faudra faire attention dans les mois qui suivent aux prélèvements sur vos comptes bancaires.

Sources : sudouest.fr

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