Le changement d’heure interviendra ce dimanche 27 octobre. La cause ? Le choc pétrolier survenu dans les années 70. En effet, le prix de l’énergie avait explosé, plaçant les pays occidentaux dans une situation jamais connue jusqu’alors. Pour pallier ce problème national, le président Valéry Giscard d’Estaing avait remis en place cette solution pour faire des économies à l’échelle nationale. Pourquoi remis ? Parce que cette solution avait déjà, de fait, été adoptée dès le milieu de la Première Guerre mondiale. Cela dit, cette mesure avait été abandonnée alors que la guerre frappa de nouveau l’Europe au siècle dernier.
En 2019 cette fois, le changement d’heure est à nouveau revenu au centre du débat. L’objectif ? Son abolition pure et simple. Par l’ensemble de l’Union européenne. Les économies réalisées n’étant plus assez pertinentes selon les pouvoirs publics. Néanmoins, qu’en est-il vraiment ? On vous répond ci-dessous.
Changement d’heure : Quelles sont les véritables économies ?
Pour répondre à cette question, L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie s’est penché sur la question. Ainsi, ils en ont conclu :
«En 2009, ces gains ont représenté de l’ordre de 440 GWh, soit l’équivalent de la consommation en éclairage d’environ 800.000 ménages. Grâce à ces économies sur l’éclairage, 44.000 tonnes de CO2 ont ainsi été évitées, en considérant que, pour cet usage, 1 kWh consommé produit 100 grammes de CO2, l’éclairage faisant appel à des moyens de production électrique en partie carbonés.»
En revanche, les innovations ont continué leur cours. De fait, les lampes basses consommations se sont faites de plus en plus communes. Les économies d’énergie liées aux changements d’heures ont donc diminué. Leurs dommages sur le cycle de sommeil n’en valaient, donc, plus la peine. Par ailleurs, il ne s’agit pas du seul inconvénient. Les accidents de la route et le travail des agriculteurs s’en trouvent aussi largement impactés.