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Confinés en 2020, certains Français se sont découvert une passion pour le jardinage. Et depuis, l’engouement autour des plantes vertes n’en finit plus de s’emballer. Sauf que, face à ces merveilles de la nature, tout le monde n’a pas forcément les mêmes capacités. Si certains ont la main verte, d’autres rament pour garder leurs petits protégés en vie. Si vous avez encore besoin de vous faire la main, voici 4 espèces dont vous devez vous méfier !
La fougère de Boston : une plante exigeante
Quand on la voit dans son pot, avec ses petites feuilles qui se dressent dans tous les sens… Cette espèce a tout pour plaire. On se voit déjà, agrémenter son intérieur avec une touche végétale et rafraîchissante. Mais si cette plante tropicale a une apparence séduisante, elle a aussi des besoins spécifiques. Ainsi, même si elle adore la lumière, elle ne peut pas supporter une exposition trop directe. Sinon ses feuilles finissent par brûler. Et gare à vous si vous la laissez dans l’ombre ! La fougère de Boston pourrait alors arrêter de croitre.
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Autre problème : cette plante ne supporte pas les hivers de l’hémisphère nord. Aussi, si vous l’installez chez vous, il faut veiller à ce que la température reste entre 18 °C et 25° C. Ce qui peut s’avérer difficile entre les épisodes de froid et les canicules qui nous tombent dessus en été. Enfin, cette plante ne peut pas s’épanouir si l’air est trop sec. Ce qui fait beaucoup de paramètres à prendre en compte, et peut rapidement se solder par un échec.
Le ficus elastica : joli mais risqué
Parfois appelé caoutchouc, ce végétal a eu son heure de gloire au siècle dernier. Longtemps démodé, il suscite à nouveau l’intérêt des Français en mal de nature. Notamment grâce à ses magnifiques feuilles d’un vert sombre. Cette plante originale a de quoi donner de l’allure à votre lieu de vie. Seulement là encore, le ficus elastica ne se destine pas aux jardiniers amateurs.
Mon ficus elastica voit ses feuilles se couvrir de tâches blanches.
C'est pas superficiel (pas du calcaire), c'est vraiment en relief vers le dedans dea feuille.
Plus les feuilles grandissent plus elles sont atteintes.Des idées sur la cause ? pic.twitter.com/LiukLkctOZ
— Dodo curieux & les Patmus (@dodocurieux) June 15, 2024
Il lui faut de la lumière, sauf que tout comme la fougère de Boston, il n’aime pas être exposé directement au soleil. On pourrait alors être tenté de le mettre à l’ombre… Mais il s’agit d’une fausse bonne idée. Vous aurez d’abord l’impression que ce ficus se porte bien dans l’obscurité. Néanmoins, pendant que vous vous réjouissez, la plante s’épuise ! Au bout de quelques mois, il est trop tard pour agir et les feuilles tombent, et elle meurt.
Si toutefois vous arrivez à lui trouver un emplacement adapté, il y a d’autres précautions à prendre avec le ficus elastica :
- Ne le déplacez pas : il a du mal à supporter le changement
- Arrosez-le une fois par semaine
- Pensez à ôter la poussière qui s’accumule vite sur ses feuilles
- Taillez-le une fois par an, sans oublier de mettre des gants. En effet, la sève de cette plante contient du latex, qui peut entraîner des brûlures cutanées.
De manière générale, cette espèce n’est pas conseillée si vous avez des animaux de compagnie ou même des enfants. Elle peut s’avérer toxique pour ceux qui l’ingèrent.
Caladium bicolore : une plante capricieuse
Avec ses superbes feuilles qui vont du rouge au vert clair en passant par le rose… Cette espèce saura forcément plaire à ceux qui veulent vraiment décorer leur intérieur. On la compare souvent à des ailes d’ange ou encore à des oreilles d’éléphant. Cela dit, cette plante nécessite beaucoup de soin. Là encore, il faut jongler entre ombre et lumière, en évitant l’exposition directe aux rayons du soleil.
Cette plante a aussi besoin d’un sol humide. Sauf que si vous l’arrosez trop, elle ne le supportera sans doute pas. Si vous avez tendance à laisser trop d’eau dans les coupelles de vos plants, passez votre chemin. Enfin, le caladium ne peut pas se développer avec un air trop sec. Il faut donc penser à la brumiser fréquemment. Par ailleurs, elle est très vulnérable face aux parasites et aux insectes. Comme les cochenilles ou les araignées rouges.
Caladium bicolor is commonly cultivated in Guatemala, where it has become naturalized. Its peltate, heart-shaped leaves are green variously marked with different shades of white and pink. Its original range stretches from Honduras to Argentina. #plants #gardens #nature #botany pic.twitter.com/CqT9Drs4CM
— Challen Willemsen 🌿 (@challenguate) September 4, 2022
Aphelandra squarrosa ‘Dania’ : un vrai défi
Voici sans doute le boss final de cette petite sélection des espèces les plus difficiles à entretenir. On l’appelle aussi plante zébrée. Et à première vue, elle évoque la verdure tropicale qu’on trouve dans la forêt amazonienne. Mais elle requiert aussi beaucoup d’attention, au fil des saisons. Comme les autres, il lui faut de la lumière, sans excès. Elle doit aussi évoluer dans une pièce où la température varie entre 18 et 22 °C. Ce qui peut s’avérer contraignant. Pour faire grandir cette plante, vous devrez prévoir un terreau contenant de la tourbe. Gardez son sol frais et brumisez-la régulièrement. Attention : elle n’aime pas l’eau calcaire ! D’ailleurs, avec elle, l’arrosage doit rester léger et très fréquent.
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Durant les beaux jours, il faut penser à lui fournir de l’engrais, car sa phase de croissance arrive au printemps et en été. Enfin, l’hiver venant, cette espèce entame sa phase de dormance. Il faut alors déménager la plante, et l’installer dans un endroit où la température oscille entre 12 et 15 °C. Vous pouvez ainsi réduire l’arroser et stopper l’utilisation d’engrais. Mais au printemps, il faudra la tailler, en ôtant uniquement la première paire de feuilles… Des subtilités qui peuvent naturellement vous échapper si vous avez peu d’expérience avec le monde végétal.