Meta : une salariée achète du dentifrice et du thé avec ses titres-restaurant et perd son emploi

Si Meta ne vous dit rien, sachez qu'il s'agit de la firme qui détient Facebook, WhatsApp, Instagram mais aussi Threads. Et manifestement, le géant du numérique ne plaisante pas avec les règles.

Difficile de passer à côté de Meta au quotidien ! Si vous nous lisez depuis Threads ou Facebook, on peut dire que vous faites partie des utilisateurs de cette vaste entreprise. Idem si vous aimez passer du temps sur Instagram. Fondée par Mark Zuckerberg, la multinationale apparaît comme un pilier parmi les GAFAM. D’ailleurs, aux dernières nouvelles, elle compte des dizaines d’employés à travers le monde.

Mais aujourd’hui nous allons vous parler d’une affaire survenue dans les bureaux de Meta à New York. En effet, dernièrement, plusieurs salariés ont été licenciés pour une raison assez étonnante. La firme leur reproche d’avoir détourné leurs crédits repas (l’équivalent local de nos titres restaurants) pour faire des achats « interdits ». On fait le point !

Meta assume ces sanctions

Généralement, quand on parle des lieux de travail des grandes entreprises du numérique, on s’attarde surtout sur leur modernité. De grands espaces, où l’esthétique industrielle se mêle aux couleurs vives, on trouve des jeux d’arcade ou des babyfoots. Dans une ambiance qui paraît bon enfant et décontractée. Cela dit, Meta applique aussi un règlement bien plus rigide. En accordant des crédits repas aux employés, la firme entend avoir un contrôle sur leurs dépenses. Aussi, lorsqu’une salariée a décidé de les utiliser pour s’acheter d’autres produits, elle a perdu sa place. Elle ne pensait pourtant pas à mal en s’en servant pour se payer du dentifrice et du thé.

« Les jours où je ne mangeais pas au bureau, par exemple si mon mari cuisinait ou si je dînais avec des amis, je me disais que je ne devais pas gaspiller le crédit pour le dîner. », a déclaré cette cadre, en jugeant son licenciement « presque surréaliste ».

En Californie, Meta propose un espace de restauration collective. Mais dans les locaux new-yorkais, il n’y a pas assez de place pour mettre en place une cantine. De ce fait, les employés ont droit à des crédits repas pour le déjeuner et le dîner (2 fois 25 $). Après avoir découvert cette affaire, le Financial Times a tenté d’obtenir des informations auprès de Meta. Mais l’entreprise s’est bornée à des explications plus larges, évoquant :

« Les changements pour s’assurer que les ressources sont alignées sur leurs objectifs stratégiques à long terme et leur stratégie d’implantation. »

Elle n’a pas souhaité commenter les 24 licenciements survenus à cause des crédits repas. Comme quoi, même les sociétés les plus rentables au monde savent se montrer austères.

Sources : 20minutes.fr

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