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Lorsqu’on voyage, on a souvent deux priorités : vivre des aventures mémorables en essayant de nouvelles choses. Mais aussi gâter ses proches, en leur ramenant des cadeaux inédits et introuvables en France. Seulement, le temps d’un séjour à l’autre bout du monde, on peut parfois se laisser tenter par des achats plutôt douteux. Néfastes pour la cause animale, ou simplement dangereux, voici 4 attrapes touristes pour lesquels il vaut mieux passer son tour…
Voyage : dites non aux chupa rosas
On les trouve surtout au Mexique. Il s’agit d’amulettes, auxquelles les locaux prêtent des propriétés magiques. Ces petits objets typiques et artisanaux porteraient chance à ceux qui les portent sur eux. Présentés comme ça, ces objets semblent parfaits, pour faire un cadeau original en rentrant de voyage. Mais c’est une fausse bonne idée. En effet, les chupa rosas ont la particularité de contenir des cadavres de colibris. Oui, vous avez bien lu. Or, il s’agit d’une espèce déjà menacée, qui ne devrait plus faire l’objet de chasse de nos jours. Autre risque : les maladies zoonotoniques que vous pourriez ramener dans vos valises avec ce genre d’amulettes.
Ce célèbre café, hors de prix
Voici une spécialité souvent proposée en Indonésie. Aussi connue sous le nom de kopi luwak. On prétend souvent qu’il s’agit du café le plus cher du monde. Et pour cause : il peut coûter jusqu’à 1000 euros le kilo ! À ce tarif-là, on est loin des références vendues dans les supermarchés français. Mais là encore, si vous avez l’opportunité d’en acheter lors d’un voyage, vous feriez mieux de vous abstenir. Ce café si particulier s’obtient en faisant fermenter les grains dans le tube digestif des civettes asiatiques. Un petit mammifère aussi appelé kuwak. Ici, il s’agit d’un problème éthique. Car lors de la production, ces animaux sont retenus en cage et gavés de baies. Résultat ? Les associations de défense de l’environnement ont cette pratique dans le collimateur.
À lire Cette célèbre colle fait l’objet d’un rappel massif !
Voyage : laissez respirer les chameaux !
Un peu comme les éléphants, les camélidés servent souvent à promener les touristes à longueur de journée. Or, dans certains pays du Proche-Orient ou du Moyen-Orient, ils subissent aussi des mauvais traitements. Si vous ne souhaitez pas encourager ce genre d’exploitation, renoncez à ce genre de balade. De plus, on vous déconseille d’acheter des accessoires conçus à partir de chameaux. Il peut s’agir de bijoux ou de maroquinerie. Les associations craignent que ce commerce ne finisse par mettre l’espèce en danger.
Pourquoi ne faut-il pas toucher aux coquillages ?
A priori, si vous partez en voyage à Concarneau ou à Biarritz, vous pouvez en ramasser. Mais d’autres régions du monde, comme les Bermudes ou les Caraïbes, il vaut mieux résister à la tentation. Et ce, même si vous trouvez ces coquillages ravissants. Certains, comme les conques de lambi, abritent des mollusques dont l’espèce est menacée. Le fait de collectionner ou de commercialiser ces coquillages, pourrait conduire à leur extinction.