Ces steaks hachés vendus en supermarché ne sont pas ce qu’ils semblent être, le marketing est trompeur

Les industriels de l'agro-alimentaire savent jouer avec les apparences. Notamment, en ce qui concerne les steaks hachés.

Selon le média Capital, 60% des Français consommeraient de la viande bovine. En même temps, il faut dire qu’elle est partout et sous les formes. Bifteck, côtes ou encore steak haché… Bref, il y en a pour tous les goûts et surtout les recettes. En effet, la viande bovine se marie à merveille avec des plats en sauce à l’instar du bœuf bourguignon. Ou encore gratiné comme le hachis-parmentier. Toutefois, le marché s’est plus qu’industrialisé. L’objectif ? Gagner de l’argent envers et contre tous. Bien-sûr, cela amène des problèmes de qualité avec des rappels produits. Ou pire, de la viande qui n’en est plus vraiment. Via l’ajout d’additifs ou autres ingrédients pour gagner en marge. On vous lève justement le voile sur l’appellation steak haché qui se trouve très réglementée. Et où les marques jouent des apparences

Steak haché : quand Charal se joue avec les limites

Vous avez déjà cédé pour un carton de Happy Family de chez Charal ? Bien que sur l’emballage, on y voie clairement 2 steaks hachés, il se trouve que nulle part sur la boite, vous n’y trouverez cette mention. Pourquoi ? Parce que l’appellation est protégée et que ceux-ci ne rentrent pas dans les critères. En effet, pour être considéré comme du steak haché, il faut avoir au minimum 99% de viande. Dans le cas de Happy Family, on se trouve autour de 80%. Maintenant, vous vous demandez certainement ce qu’est le reste. Le site Capital indique :

« Le reste est complété par des fibres de bambous et de pois, du sel, des arômes, de la fécule de pomme de terre et de l’eau »

Vous avez ainsi votre réponse. Effectivement, l’ensemble de ces ingrédients permet à la marque d’obtenir plus de marge. Puisque vous n’êtes pas sans savoir que la viande coûte cher en ressources. Ceci dit, la confusion chez les consommateurs est bien réelle. De ce fait, Romain Lebœuf, artisan-boucher et Meilleur Ouvrier de France, souligne :

« Finalement, si vous prenez en compte le taux de gras et les nerfs de ces steaks industriels, vous vous rendez compte que la viande des artisans-bouchers est moins chère »

De plus, il conseille de sélectionner en priorité les viandes françaises avec un label certifié. AOP, label rouge ou encore bio seront vos alliés. Et surtout un gage de qualité.

Sources : capital.fr

Partagez cet article maintenant !

Suivez-nous :