Quand on songe aux violences conjugales, on a parfois des clichés en tête. Mais on n’oublie trop souvent que ce fléau empoisonne le quotidien de nombreux foyers. Chez les ouvriers comme chez les vedettes, dans les grands hôtels ou sur votre palier… Les coups font des ravages. Il arrive que les victimes tardent à demander de l’aide. Et de temps en temps, les autorités ne savent pas écouter leurs appels au secours.
Résultat ? Malgré des décennies de sensibilisation sur les violences conjugales, le fléau persiste. Rien qu’en 2024, plus de 100 femmes ont déjà perdu la vie, de la main de leur conjoint ou ex-conjoint. Et depuis plusieurs semaines, le procès de l’affaire Pelicot nous révèle le visage de tous ces bourreaux du quotidien. C’est dans ce contexte qu’Iris Mittenaere a fait la une cette semaine. Récemment séparée de Diego El Glaoui, elle semblait avoir retrouvé l’amour au bras de Bruno Pelat. Cela dit, ce mardi, il a été placé en garde à vue. Soupçonné d’avoir frappé la Miss France 2016. De son côté, la belle est apparue avec une attelle le même jour au défilé Etam. Ainsi que 8 jours d’ITT. Pour s’en sortir, elle a su avoir un très bon réflexe…
Violences conjugales : un outil simple et sûr
Après les actes commis par Bruno Pelat, Iris Mittenaere s’est tournée vers la plateforme numérique d’accompagnement des victimes. Un service en ligne géré par le gouvernement, accessible avec un ordinateur ou un smartphone. D’apparence très sobre, cette page web propose aux internautes d’indiquer leur code postal, avant d’accéder à une fenêtre de chat. L’objectif ? Permettre à celles qui subissent des violences conjugales de parler, sans attiser la suspicion du conjoint. Et ce, afin d’éviter de courir encore plus de risque.
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Mieux : la plateforme prévoit un bouton d’urgence, permettant aux victimes de quitter la page sans laisser de trace dans l’historique. Et ce, pour éviter d’autres violences conjugales, si le conjoint violent venait à fouiller ou récupérer les appareils. Une fois sur le chat, l’internaute est mis en lien avec les équipes de la gendarmerie ou du commissariat le plus proches. Ce service permet de guider les victimes de façon sécurisée. Mais elle concerne aussi ceux qui entendraient ou verraient des faits de violences. La prochaine fois que vous entendrez des bruits sourds ou des éclats de voix chez voisins, vous pourrez donc témoigner via ce dispositif, si vous vous faites du souci.