Faire des études supérieures est le rêve de beaucoup de gens. Cela dit, pour nombre d’étudiants, cette ambition se trouve tuée dans l’œuf. Tant, étudier a un coût, difficilement supportable seul. Malgré l’aide conséquente que la bourse peut apporter, il faut souvent opter pour un travail à mi-temps en parallèle. Et avec celui-ci, il y a forcément une réduction du temps d’étude. Et de ce fait, moins de chances de décrocher son diplôme. Mais les étudiants sont bourrés de ressources. D’ailleurs, OpinionWay pour Sofinco s’est lancé dans une enquête sur ce sujet, relayée par Le Parisien. On fait le point.
Étudiants : comment s’en sortent-ils ?
D’après l’enquête, les étudiants touchent en moyenne 628 euros. En revanche, le coût des achats courants, lui, se chiffre à 700 euros. De ce fait, un problème logique semble se poser. Éléonore Quarré, responsable des études société, au pôle opinion chez OpinionWay déclare à ce sujet :
» Le plus frappant est de constater qu’ils déclarent qu’ils auraient besoin de 590 euros en plus chaque mois pour vivre correctement. Soit presque un smic. »
Dans le cas des étudiants locataires d’appartement, des solutions existent via le site AirBnB. Ainsi, Chloé, étudiante à Aix-en-Provence, explique :
« Quand je m’absente le week-end, je loue mon studio sur Airbnb. Je récupère ainsi 150 euros pour deux nuits. Si les hôtes souhaitent rester un ou deux jours de plus, je vais squatter chez des copains. »
À l’instar des autres foyers, le levier le plus efficace pour les étudiants pour faire des économies reste de rogner sur le budget alimentation. Et pour ce faire, les applications Too Good To Go et Phenix se révèlent plus pratiques. Le principe est simple. Les commerçants proposent environ 20 euros d’invendus pour un montant de 5 euros. Avec souvent de très bonnes surprises. Effectivement, les utilisateurs n’ont aucune maîtrise sur le contenu de ce qu’il achète. Dans cette veine, faire la fin des marchés comme Nicolas, étudiant à Marseille, peut aussi être une solution :
« Souvent, les commerçants bradent la fin de leur stock. Notamment les poissonniers. Un bon moyen pour moi de manger sainement sans trop entamer mon budget hyper contraint ».
Par ailleurs, pour économiser sur les factures d’électricité, des astuces sont aussi mises en place. À ce propos, Apolline, elle aussi étudiante, indique :
« Plutôt que d’allumer le four pour un plat unique, j’en profite pour faire cuire des légumes et des plats préparés en grosse quantité. Les jours suivants, je n’ai plus qu’à les réchauffer rapidement »
En cas de coups de froid, on préférera mettre un pull ou ajouter une couverture plutôt que d’allumer le chauffage. Pour les plus courageux souhaitant épargner, ces derniers se lancent dans le marché de l’occasion. Que ce soit pour l’achat, mais surtout la vente de vêtements ou d’autres objets du quotidien. Des techniques qui peuvent s’appliquer à tous finalement. Le hic ? Cela reste très chronophage…