Artus vient tout juste de fêter ses 37 ans. Et samedi, son anniversaire a été marqué par une nouvelle superbe. Son tout premier film, Un p’tit truc en plus, sorti le 1ᵉʳ mai dernier, a désormais dépassé les 10 millions d’entrées. Ces derniers mois ont été très intenses pour l’humoriste, qui a parfaitement réussi à convaincre en tant que réalisateur. Mais avant le succès, il a d’abord dû tourner cette comédie. Et pour ce faire, il a recruté onze acteurs en situation de handicap.
Aux côtés d’Artus, Clovis Cornillac et Alice Belaïdi, ces comédiens ont su porter le film, des cinémas jusqu’au festival de Cannes. Pourtant, au départ, le projet n’avait pas forcément enthousiasmé les producteurs. Avec son talent, sa détermination et son équipe hors norme, le réalisateur a largement réussi son pari. Et il n’oubliera jamais ce tournage exceptionnel.
Artus, marqué à jamais
Ce dimanche 18 août, l’humoriste passera dans Sept à Huit, le temps d’une interview face à Audrey Crespo-Mara. Or, TF1 a déjà révélé un extrait de ce portrait de la semaine, via un post Instagram. Sur les images, on aperçoit le réalisateur, en pleine répétition avec Marie Colin. Il tente de faire dire son texte à la jeune comédienne, sans trop y parvenir. Une séquence tendre et drôle, qu’Artus redécouvre en souriant :
« Au final je l’ai eue ! En à peine 9 heures… Comme quoi avec un peu de patience. », réagit-il, non sans ironie.
Car il ne regrette rien, et il a adoré le travail réalisé avec tous les acteurs sur le plateau :
« Et c’est magique ces moments-là. Parce que moi, c’est pour ça que je fais ce film aussi. (…) C’est pour vivre ces moments-là. (…) La phrase si il faut, je la bidouillerai, voilà, on s’en fout. C’est tellement magique ces moments de rire et de partage. »
En réalisant Un P’tit truc en plus, il a connu une aventure humaine unique.
« Ça peut que changer les gens, quand on arrive sur un tournage comme ça. Déjà pour toute l’équipe technique, quand on arrive le matin, et qu’on s’est pris la tête avec sa femme, ou son mari, ou qu’il y avait des bouchons sur la route, ou des p’tits problèmes… Et qu’on arrive qu’il y a Soso [NDLR : Sofiane Ribes] en fauteuil, qui malheureusement a une maladie compliquée avec une espérance de vie… Voilà. Et qu’il arrive et qu’il a la banane, et qu’il fait «Bonjour Tout le monde !». Eh bah en fait, tes petits problèmes, tu les prends et puis tu te les mets où tu veux. Mais on ne peut que relativiser. »
À ceux qui pensent qu’Artus a dû redoubler d’effort avec ce casting inclusif, il sait très bien comment répondre.
« Honnêtement, je pense que c’était plus simple de faire ce film, avec onze acteurs en situation de handicap, qu’avec onze acteurs. (…) Il n’y a pas d’égo, il n’y a pas de… tout va bien, la vie est belle, ce n’est que de la joie. »
Ce bonheur, il a voulu l’offrir à ses comédiens, lors de leur montée de marches, à Cannes, en mai dernier.
« C’était un moment unique, parce que justement, ils ont apporté tout ce truc, d’humanité. Marie, elle a défilé. Ludovic, il a ouvert sa chemise. Il a commencé à danser. Je voyais le monsieur du protocole, parce que c’est très protocolaire, qui était en PLS. »
Pour découvrir la suite de cette interview, rendez-vous sur TF1, à 19 h 30 ce dimanche.
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