Décidément, plus les JO de Paris approchent, et plus les Français se montrent bougons. On peut les comprendre : l’actualité politique n’offre ni stabilité ni espoir. Et ces deux dernières années, des millions de ménages ont du mal à boucler. Factures, assurances, nourriture : tout coûte cher. Alors tout le monde n’a pas le cœur à la fête. C’est dans son contexte qu’Arielle Dombasle s’est attirée les foudres du grand public.
Le 14 juillet dernier, la chanteuse a dévoilé son hymne, dédié aux Jeux Olympiques : Olympics. Sur le parvis de l’Hôtel de ville. Cette prestation lui a valu de nombreux quolibets sur les réseaux sociaux. D’autant qu’Arielle Dombasle va de nouveau interpréter ce titre lors de la cérémonie d’ouverture des JO, le 26 juillet prochain. Manifestement, la vedette ne se laisse pas perturber par les critiques et les mauvaises langues. Ainsi, ce jeudi sur Europe 1, elle en a dit un peu plus sur sa démarche…
L’inspiration d’Arielle Dombasle
En découvrant son show pour l’arrivée de la flamme olympique, beaucoup ont décidé de se moquer dimanche dernier. Fustigeant la tenue, la perruque ou même la chorégraphie de l’artiste. Cela dit, Arielle Dombasle tient à ce qu’on comprenne le fond de la chanson Olympics.
« Je suis très féministe, et je l’ai toujours été. Et cet hymne Olympics, je l’ai fait d’abord pour les championnes. Et les femmes. Les femmes qui ont eu beaucoup de mal à concourir dans les Jeux Olympiques. »
"Cet hymne olympique, je l'ai fait pour les championnes et les femmes", déclare la chanteuse Arielle Dombasle qui revient sur sa prestation en marge de l'arrivée de la flamme olympique à Paris #Europe1EtVous #Europe1 pic.twitter.com/WpVvZPD7Jo
— Europe 1 (@Europe1) July 18, 2024
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En effet, la vedette rappelle que Pierre de Coubertin, qui a présidé le CIO de 1894 à 1925, ne souhaitait pas voir toutes les disciplines sportives se féminiser. À l’époque, les femmes étaient cantonnées au tennis ou au croquet, sans avoir le droit de participer à des courses d’athlétisme ou des épreuves de gymnastique. Mais n’oublions pas qu’en plus de ce fameux titre, Arielle Dombasle a sorti son dernier album ICONICS en mai 2024. Avec un objectif : mettre à l’honneur tous les modèles féminins qui ont pu inspirer les filles et les femmes. Un concept qu’elle a présenté en s’appuyant sur le cas d’une célèbre poupée Mattel.
« Dès l’âge de 14-15 ans, on m’appelait la poupée Barbie. J’avais l’impression que c’était une réduction, j’avais envie de sortir des préjugés que ça véhiculait. Et puis je me suis dit, ‘mais au fond, cette petite poupée, les petites filles l’adorent, nous en avons toutes eu une’. Pourquoi elle est si extraordinaire ? Parce que c’est la liberté, Barbie. C’est la possibilité pour les petites filles de se projeter dans n’importe quelle discipline (…) Barbie elle est aussi bien docteur, médecin, infirmière, astronaute, championne de ski… »
Espérons que ces quelques précisions sauront calmer tous ceux qui n’ont apprécié son dernier morceau…