Sale temps pour les amateurs du ballon ovale ! Depuis quelques heures, les polémiques s’enchaînent ! Pourtant, la période ne s’y prête pas. En effet, le XV de France est en plein Mondial U20. Tout a commencé dimanche soir, avec une vidéo de Melvyn Jaminet. Dans cette courte séquence, on le voit parler caméra. Et tenir des propos racistes, qui ne laissent aucune place au doute :
« Le premier arabe que je crois, je lui mets un coup de casque. »
Cette vidéo a suscité l’émoi de nombreuses personnalités, à commencer par le député LFI marseillais, Sébastien Delogu. Dans la foulée, le FFR a exclu le rugbyman du XV de France. Tandis que son club toulonnais a annoncé l’ouverture d’une enquête interne. Cela dit, ce matin, c’est une tout autre affaire, parfaitement sordide, qui vient à nouveau d’éclabousser l’équipe de France de Rugby. On fait le point !
Une jeune femme accuse deux joueurs du XV de France
Tout avait bien commencé pour les Bleus lors de leur premier match en Argentine. Ce week-end, ils ont commencé leur tournée sur place par une belle victoire face aux Argentins. Et ce 9 juillet, ils devront affronter l’Uruguay. Or, au cours des dernières heures, le XV de France a déjà perdu un joueur. Mais désormais, deux autres rugbymen risquent une mise à l’écart. Il s’agit de Hugo Auradou et Oscar Jégou. Les deux athlètes auraient rencontré une jeune femme lors d’une sortie, avant de la ramener à leur hôtel. Cette dernière vient de déposer plainte contre les deux sportifs pour abus sexuels aggravés. Examinée par un médecin légiste, la victime porte bien des traces de violences.
Aussi, en Argentine, les autorités prennent ces accusations très au sérieux et demandent la mise en détention des rugbymen. De peur que les deux joueurs du XV de France ne prennent la poudre d’escampette avant de passer devant un juge. Du côté de la Fédération française de Rugby, c’est à nouveau la douche froide :
« Il y a une enquête en cours. On n’a pas encore tous les détails puisqu’on vient d’arriver à Buenos Aires avec Jean-Marc Lhermet. (…) Si les faits sont avérés, ils sont incroyablement graves. Il faut avoir une pensée pour la jeune femme. C’est à l’inverse de tout ce que le rugby est, de tout ce que le rugby fait, de tout ce que le rugby construit (…), mais il faut laisser l’enquête, qui est nécessaire, se dérouler. (…) Le rugby est anecdotique, tout le reste est accessoire. L’enchaînement est dramatique. », a déclaré Florian Grill, qui préside la FFR.
L’affaire a également ému Amélie Oudéa-Castéra, la ministre des Sports :
« Si l’enquête établit les faits reprochés, ils constituent une atrocité sans nom »
Elle a tenu à féliciter la FFR pour sa réaction :
« Merci à Florian Grill pour ses mots justes et son émotion que chacun partage ce matin. Je reste en lien avec la fédération et notre ambassade sur place. »