Prisca Thevenot ne se destinait pas à la politique. Toutefois, c’est le programme politique d’Emmanuel Macron qui l’a encouragé à poursuivre cette voie. À l’origine, cette dernière se destine plutôt au monde des affaires… Finalement, cela résonne quelque peu avec la fameuse affaire McKinsey. En 2017, Prisca Thevenot s’engage avec le parti En Marche, forte de ses résolutions lues dans l’ouvrage Révolution. 2020 sonne l’année de sa consécration, puisqu’elle accède au poste de porte-parole du gouvernement. D’ailleurs, c’est dans le but de défendre les couleurs de son parti que l’incident s’est produit. On vous explique.
Prisca Thevenot et sa suppléante victimes du climat de tension ?
D’après les informations d’Europe 1, Prisca Thenevot et sa suppléante Virginie Lanlo auraient subi une violente agression dans les Hauts-de-Seine. Alors qu’elles collaient des affiches pour son camp politique. Cette situation insoutenable montre bien la situation de violence dans laquelle nous nous trouvons. Que ce soit sur les plateaux télé ou dans la rue, ces élections législatives révèlent la violence, latente, de notre société. À l’image du morceau sorti par un collectif de rappeurs. Quoi qu’il en soit, l’un des accompagnants de porte-parole du gouvernement a eu la mâchoire fracturée. Les deux femmes ont fait face à des coups de poings et de trottinettes. Bien évidemment, cette nouvelle n’a pas manqué de faire réagir Gabriel Attal qui a commenté sur X :
« Ce soir, une candidate, Prisca Thevenot, et des membres de son équipe de campagne ont été agressés par quatre individus à Meudon alors qu’ils collaient des affiches électorales. La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie. Elles n’ont pas leur place dans notre République. Je dis ma pleine solidarité à la candidate, à ses équipes. Rejetons le climat de violence et de haine qui s’installe. J’appelle au sursaut, maintenant. »
Ce soir, une candidate, Prisca Thevenot, et des membres de son équipe de campagne ont été agressés par quatre individus à Meudon alors qu’ils collaient des affiches électorales.
La violence et les intimidations n’ont pas leur place dans notre démocratie.
Elles n’ont pas leur…
— Gabriel Attal (@GabrielAttal) July 3, 2024
De leur côté, les internautes crient aux extrêmes, voire au complot :
« Mme THEVENOT avec son pot de colle et ses rouleaux d’affiches sous le bras , qui voudra nous faire croire ça? »
« L’extrême gauche fasciste tue, agresse, menace. Malgré ses comportements anti démocratiques, certains chez vous veulent faire alliance avec eux. Quelle honte. C’est minable. »
Ou encore
« Prisca Thevenot collait des affiches ?! La porte-parole du gouvernement ? Sans protection ni rien ? Agressée? Come on! »
Avedik Batikian, conseiller municipal de Meudon s’est confié auprès de BFMTV. Présent sur les lieux où s’est passé l’agression, il a indiqué qu’il y avait :
« entre 25 et 30 personnes qui agressaient mes collègues. C’était violent parce qu’ils n’hésitaient pas à taper dans tous les sens. J’ai vu que ça courrait dans tous les sens, ils ont mis un coup de trottinette sur le pare-brise de Virginie. »
Suite à cette sombre affaire, Prisca Thevenot a pris la parole sur Twitter pour rassurer ses partisans :
« Suite à l’agression que j’ai subie hier avec Virginie et notre équipe de campagne, je tiens à remercier les forces de l’ordre et les sapeurs pompiers. Merci également à tous pour vos soutiens. La violence n’est jamais la réponse. Je terminerai ma campagne sur le terrain. »
Suite à l’agression que j’ai subie hier avec Virginie et notre équipe de campagne, je tiens à remercier les forces de l’ordre et les sapeurs pompiers.
Merci également à tous pour vos soutiens♥️
La violence n’est jamais la réponse.
Je terminerai ma campagne sur le terrain.— Prisca THEVENOT (@priscathevenot) July 4, 2024
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