Yvan Le Bolloc’h défend le Nouveau Front Populaire : « On a pas le choix »

Célèbre pour sa carrière d'acteur et de musicien, Yvan Le Bolloc'h aussi des convictions politiques très fortes qu'il n'a jamais caché.mais

Le grand public a découvert ce comédien au début des années 2000. En tandem avec Bruno Solo, il a lancé une série devenue culte sur M6 : Caméra Café. Le duo ? Hervé Dumont, un délégué syndical un peu sournois, et son grand copain, un commercial séducteur un peu beauf. L’iconique Jean-Claude Convenant. Joué par Yvan Le Bolloc’h et dont les blagues graveleuses restent encore dans toutes les mémoires.

Déjà dans cette série humoristique, les plus attentifs pouvaient déceler certains sujets très politiques. Les discriminations, les petites injustices de la vie d’entreprise, et la lutte des classes, qui reste toujours d’actualité. Ami des gens du voyage et passionné de musique, Yvan Le Bolloc’h a toujours assumé son positionnement politique. Ces dernières années, on l’a déjà aperçu sur les plateaux télé. Résolument opposé au gouvernement et à la droite, il soutient le Nouveau Front Populaire, sans l’ombre d’un doute…

Yvan Le Bolloc’h parle aux français

Par sa carrière, le comédien a une immense notoriété. Mais il ne se contente pas de la vie d’artiste. Dès 2018, il a rejoint le mouvement des gilets jaunes. L’an dernier, il avait été parmi les nombreux manifestants à s’opposer à la réforme des retraites. Aussi, à quelques jours des législatives, Yvan Le Bolloc’h incite les citoyens à se mobiliser. Derrière l’alliance de la gauche. Sur le plateau de BFMTV, les journalistes n’ont cessé de le questionner sur les accusations d’antisémitisme qui pèsent sur LFI. Ou encore sur les querelles qui se dévoilent au sein du parti. Pour l’acteur, il n’y a qu’une seule priorité pour l’instant : l’unité.

« On a pas le choix ! »

Auprès du public, il s’est attardé sur la précarisation qui ronge le pays. Et qui sévit déjà depuis de longues années.

« Le peuple a soif et le peuple a faim. (…) Un français sur quatre se prive d’un repas chaque semaine. (…) On leur a ch*é sur la gueule pendant sept ans. »

Yvan Le Bolloc’h l’a vu de ses propres yeux lors du mouvement des gilets jaunes :

« Y a des hommes et des femmes qui réclamaient de la dignité (…) Plus de services publics dans les campagnes »

Il fustige la brutalité d’Emmanuel Macron au cours de ses deux mandats.

« J’ai vu des gens qui réclamaient plus de pouvoir d’achat, plus de services publics, plus de démocratie directe. (…) On leur a envoyé la police ! (…) Y a eu des excuses ? 25 personnes ont été éborgnées, 5 ont perdu leur bras. vous appelez ça une démocratie ? »

Sur le plateau de BFMTV, le comédien a fixé la caméra, pour s’adresser aux téléspectateurs, les yeux dans les yeux.

« Les gilets jaunes, si ce soir, vous m’écoutez, réinvestissez les ronds-points. (…) Dites que vous n’êtes pas d’accord ! (…) Vous voulez plus de service public ? Votez front populaire. »

Interrogé sur la dissolution décidée par Emmanuel Macron, Yvan Le Bolloc’h n’a pas mâché ses mots.

« Il est dingue ! Cet homme a perdu tout sens de la raison, mais enfin bon, on ne le découvre pas. (…) Imaginez, à un mois des JO ? Vous imaginez à l’extérieur du pays, de la France ? Qui peut nous prendre au sérieux ? À un mois des JO, le mec, il pète l’Assemblée nationale (…) Donnez-lui une console vidéo qu’il s’amuse, c’est fou ! »

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