L’avocat des victimes de Citroën s’insurge : « Que Stellantis arrête de mentir »

Plusieurs millions de voitures du groupe Stellantis sont concernées par un rappel produit concernant des airbags dangereux... Mais l'entreprise fait la sourde oreille.

© iStock / Image d'illustration

On vous en avait parlé chez Il était une pub. Un rappel produit sur des airbags fait rage sur une marque du groupe Stellantis. Plus particulièrement, notre marque aux chevrons préférée… Citroën. Pour rappel, ce mastodonte de l’automobile réunit entre autres l’ancien groupe PSA composé de Peugeot, Citroën et Opel. De plus, on y retrouve l’ancien groupe Fiat avec Ferrari, Lancia, Maserati… Cette liste non exhaustive vous donne une idée de la taille du groupe. Fort heureusement, ce rappel produit n’a concerné que la marque Citroën. Plus particulièrement les modèles DS 3, C3, DS 4, DS 5 et C4 entre 2009 et 2019. Ce qui représenterait des millions de véhicules à travers toute l’Europe.

Une situation qui se conjugue mal au manque de sérieux affiché. De même, les particuliers se plaignent que le groupe Stellantis aurait eu une gestion désastreuse de ce rappel. Et au vu des prix d’un véhicule neuf, on ne peut que comprendre la colère des clients. De ce fait, Christophe Leguevaques l’avocat de la partie civile, a indiqué sur France Bleu :

« Cela fait dix ans que Citroën connaît ce problème sur les airbags Takata et pour autant, il n’a rien fait ».

Au micro de RTL ce 7 juin, l’avocat a une nouvelle fois pris la parole.

Stellantis dans la tourmente

Le manque de professionnalisme criant du groupe Stellantis saute aux yeux. En effet, le groupe fait face à de nombreuses controverses. Avant le rappel des airbags, les moteurs Purtech qui équipent les véhicules du groupe ont posé de sérieux problèmes de fiabilité. Christophe Leguevaques a fait de la reconnaissance des erreurs de la marque son cheval de bataille.

Ainsi, l’avocat interpelle directement Carlos Tavares, le PDG de Stellantis. D’autant plus, qu’il se vante d’avoir réussi le tour de force de dégager des bénéfices exceptionnels… Ceux-là mêmes qui lui permettent de se targuer d’avoir l’un des salaires les mieux payés du secteur automobile. Mais à quel prix ? Celui de la sécurité de ses clients sûrement. Par ailleurs, compte tenu de la situation et du bras de fer juridique qui s’engage, l’avocat de la partie civile indique :

« Peut-être qu’il faudrait que Stellantis arrête de mentir ou de dissimuler des informations »

Dans ce contexte, Christophe Leguevaques propose même au PDG de Stellantis une rencontre directe avec les clients lésés… Pas sûr qu’il accepte !

 

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