La France se rapproche lentement, mais sûrement, du moment fatidique. Attendus au tournant par le monde entier, les Jeux Olympiques sont un enjeu de premier plan pour notre pays. L’afflux massif de touristes risque de transformer le temps d’un été la vie des Français. Clairement, ceux-ci ne seront pas déçus. Entre Aya Nakamura en cérémonie d’ouverture, notre cuisine et le patrimoine historique, les sportifs et les spectateurs auront de quoi s’occuper entre les épreuves. Les résidents habituels les plus chanceux ont déjà prévu de fuir loin de toute cette agitation. Surtout les parisiens qui voient l’arrivée des touristes une bonne occasion de se faire de l’argent. En effet, les propriétaires et seulement ceux-ci ont l’opportunité de mettre en location leur bien le temps des Jeux Olympiques. Toutefois, ce business plan semble quelque peu compromis à l’approche de la date de lancement des festivités. On vous dit tout.
Louer pour les Jeux Olympiques : une solution pas si rentable ?
Les parisiens les attendaient avec une impatience non dissimulée. Cela animait une bonne partie de leur conversation, au détour d’un café en terrasse… Malheureusement, cette opportunité financière ne paraît plus si évidente que ça. Lors d’un passage sur BFMTV, une propriétaire a fait état de la situation actuelle sur Airbnb. Disposant d’un 41 m² dans le 18ᵉ arrondissement, elle pensait en tirer 300 euros la nuit. Une douche froide plus tard, cette dernière n’a pas réussi à trouver de locataires. Selon Paul-Farell Couche, co-fondateur de Keypers :
« Il est vrai qu’on rencontre pas la folle dynamique que certains ont envisagé il y a encore quelques mois »
De l’autre côté, le site Lycaon, expert en données immobilières, annonce une baisse de 13 % du prix des locations. Aussi, sur les 9 derniers mois, cela représente une diminution de 43 %. Malgré tout, le prix reste 1,5 fois plus élevé qu’en tant normal en cette période de Jeux Olympiques. Néanmoins, il faut ajouter à cela que le propriétaire doit mentionner ce revenu lors de la déclaration d’impôts. De même, il faut savoir que si le montant total ne dépasse pas 760 euros annuels, aucune déclaration n’est obligatoire. Au-delà, un abattement de 50 % s’observe sur les sommes perçues.