Afficher les titres Masquer les titres
Depuis sa participation dans Les 12 coups de midi, Paul El Kharrat s’est fait une place de choix dans le paysage médiatique français. Toutefois, bien qu’il jouisse d’une certaine notoriété, le quotidien de l’ancien champion du jeu de TF1 n’est pas toujours facile. Atteint du syndrome Asperger, Wikipaul, comme le surnommait auparavant Jean-Luc Reichmann, révèle parfois avoir des pensées morbides.
Le parcours incroyable de Paul El Kharrat
Pour rappel, le jeune homme originaire de Saint-Germain-en-Laye s’est fait connaître du grand public en 2019. Au mois d’avril de cette année-là, Paul El Kharrat participe pour la première fois aux 12 coups de midi.
Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier a fortement impressionné les téléspectateurs du programme et son animateur. Pour cause, doté d’une incroyable culture générale, il n’a pas eu du mal à éliminer ses adversaires. Un formidable exploit qu’il réitérera pendant plusieurs émissions de suite.
Voir cette publication sur Instagram
Toutefois, comme beaucoup avant lui, le chouchou du public finira par perdre sa place de champion. Ainsi, au mois d’octobre 2019, après 153 participations et plus de 690 000 euros de gains et de cadeaux, il quitte le jeu. Néanmoins, la fin de son règne dans Les 12 coups ne signifie pas pour autant sa disparition de la scène médiatique.
À lire Emilien (12 coups de midi) se livre sur les secrets de son succès : « Dès qu’il y a… »
En effet, Paul est dorénavant un personnage à part entière du PAF. Et ce, grâce à ses multiples participations dans d’autres programmes. Actuellement, il est notamment visible à l’antenne dans Bienvenue au monastère, la nouvelle émission de C8. Aussi et surtout, depuis 2020, il est sociétaire dans Les Grosses Têtes sur RTL.
De tous les maîtres de midi, nous pouvons dire que Paul El Kharrat est celui qui a le plus tiré profit de son passage dans le jeu de TF1. Cependant, bien que tout semble aller mieux dans sa vie, les tristes réalités de son trouble le rattrapent souvent. Et dans ces moments-là, il lui arrive parfois d’avoir des pensées glauques.
Il parle de ses envies de « violence » et de « meurtre »
Son trouble, Paul El Kharrat a décidé d’en faire une force. Seulement voilà, dans la vie de tous les jours, il lui est difficile de vivre avec. Et ce, comme en témoignent ses propos lors de son récent entretien avec le magazine Closer.
« Encore aujourd’hui, il m’arrive de me cacher pour oublier que je suis dans une situation de troubles mentaux assez importants », a-t-il notamment confié avec beaucoup de sincérité.
En raison de sa différence, le pensionnaire des Grosses Têtes explique n’avoir que très peu d’amis. Étant donné qu’il a du mal à sociabiliser, l’ancien maître de midi préfère donc se plonger dans ses livres.
« Ils ne me déçoivent jamais », a-t-il soutenu.
Toutefois, cela n’arrange en rien sa situation puisque sa différence, il le vit comme une souffrance au quotidien. Pour le jeune homme, vivre avec une tête qui n’arrête pas de penser, c’est d’ « une grande violence ». Et cela se manifeste notamment par des pensées morbides. Effectivement, Paul El Kharrat affirme avoir des :
« envies de violence physiques, psychiques ».
Mais aussi :
« Des envies de meurtres envers les personnes qui sont responsables de près ou de loin de mes tourments, de mes malheurs. »
Voir cette publication sur Instagram
Fort heureusement, jusqu’à présent, il n’est jamais passé à l’acte.
« Si je dois faire du mal à quelqu’un, ce serait à moi avant les autres », a-t-il d’ailleurs affirmé.
Face à ses troubles, Wikipaul désirent davantage être moins :
« intelligent, mois dans la compréhension » de son environnement.
Ce qui l’amène à faire ce triste constat :
« Mieux vaut être un imbécile heureux que quelqu’un de très intelligent et malheureux dans cette société qui ne me comprend pas. »
Des mots poignants et tristes qui témoignent de la solitude de ce grand génie.