Les paillettes vont bientôt disparaître des rayons, quels sont les autres produits concernés ?

La Commission européenne vient d’interdire la vente de paillettes dans les rayons. Découvrez pourquoi cette matière est devenue indésirable.

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Les paillettes font partie des produits phares dans l’industrie du cosmétique. Certes, ces produits nous font briller, mais ils ont des caractères jugés trop polluants. D’ailleurs, à ce sujet, la Commission européenne a décidé de les bannir de l’Union européenne.

Plus de paillettes libres dans les rayons

La Commission souhaite limiter « les microplastiques ajoutés intentionnellement » aux produits. Elle a donc adopté quelques mesures dont interdire la vente de paillettes dites « libres ». On les retrouve le plus dans les trousses de maquillage.

Ces produits contiennent en réalité des particules de plastique nuisible à la planète, car ils ne sont pas biodégradables. Pour la Commission européenne, le danger justifie cette décision qui s’applique aussi en France.

Soulignons que la mesure concerne notamment les paillettes en vrac que l’on applique directement sur le visage. En revanche, l’interdiction sera plutôt progressive sur certains produits cosmétiques comme les rouges à lèvres pailletés.

« Dans la plupart des cas, l’interdiction de vente s’appliquera après une période de transition plus longue, afin de donner le temps aux parties prenantes de s’adapter aux nouvelles règles et d’identifier des alternatives », indique la Commission européenne.

Un objectif de taille pour l’UE

Cette mesure vise à lutter contre la pollution aux microplastiques. Selon la Commission européenne, environ un demi-million de tonnes de cet élément est rejeté dans l’environnement. Interdire la vente de paillettes devrait ainsi aider l’institution à atteindre son objectif de réduire ce type de pollution de 30 % d’ici 2030.

Par ailleurs, le texte qui bannit les paillettes des rayons concerne d’autres produits, dont :

  • Les matériaux de remplissage granulaire (qui peuvent servir à faire des terrains sportifs) ;
  • D’autres produits cosmétiques, notamment certains exfoliants ou gommages ;
  • Des Jouets, des médicaments, des détergents, adoucisseurs ou encore textiles.

Dans l’ensemble, la Commission veut se débarrasser de toutes les particules de polymères synthétiques de moins de 5 mm insolubles. Selon la nature des microplastiques, le texte permet une période transitionnelle aux entreprises pour qu’ils puissent revoir la composition de leur produit.

Une initiative qui ne plaît pas à tous

Pour l’heure, les fans de paillettes peuvent encore aller acheter les stocks qui sont encore dans les rayons. Les points de vente peuvent en effet continuer à vendre ceux qu’ils ont mis au marché avant ce mardi 17 octobre.

Par ailleurs, ceux qui ne peuvent vraiment pas s’en passer peuvent choisir des alternatives biodégradables. Ainsi, la Commission européenne permet aux entreprises de développer des solutions alternatives pour les autres produits utilisés sur des sites industriels.

Du côté des amateurs de paillettes, la mesure d’interdiction ne fait pas l’unanimité. Ce qui est, par exemple, le cas de Sam Dylan, un ancien candidat allemand de télé réalité. Il a raconté au tabloïd Bild qu’il a dépensé 180 euros pour des stocks de 82 paquets de poudre à paillettes.

« Je suis vraiment choqué par cela (la mesure d’interdiction de vente, NDLR). Dans mon monde, tout doit briller », a-t-il déclaré.

L’initiative de l’UE choque aussi Luca Valentino, qui en écoule « trois pots par an ». Selon cette star de télé réalité, cette décision :

« Nous prive des dernières étincelles de glamour qu’il nous reste. »

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