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Ce lundi 19 juin 2023, Anne-Sophie Lapix a eu l’occasion d’interviewer le très controversé Elon Musk. La journaliste n’a pas hésité à poser des questions franches concernant l’acquisition de Twitter par le milliardaire. Elle a même osé le contredire. Mais c’est en abordant les sujet des réglementations de Twitter qui a provoqué son agacement. Apparemment, il a été exaspéré par les interrogations récurrentes de la journaliste.
Une tension palpable
Des tensions ont émergé lors de l’interview d’Elon Musk par Anne-Sophie Lapix sur France 2. Le patron de Twitter a manifesté un certain agacement face aux questions de la journaliste qu’il a jugées répétitives.
Celle-ci avait notamment soulevé le sujet de la modération des publications sur le réseau social. Elle a entre autres évoqué un tweet raciste récemment diffusé sans entrave. Dans une ambiance électrique, le milliardaire a assuré que son équipe réagissait immédiatement face aux contenus illégaux.
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D’ailleurs, Elon Musk a réaffirmé l’engagement de Twitter à supprimer rapidement les publications en violation de la loi. La modération des plateformes de médias sociaux reste un défi majeur, dit-il. Toutefois, il a fait savoir que Twitter prenait déjà les mesures adéquates.
Durant cet échange, la tension était palpable. Mais c’est surtout une remarque de la journaliste qui a tout fait basculé.
Elon Musk, exaspéré par l’attitude d’Anne-Sophie Lapix
Lors de son entretien avec Anne-Sophie Lapix, Elon Musk s’est confié sur ses potentielles ambitions politiques mais également son rachat de Twitter. Concernant justement sa plateforme, l’ex compagnon d’Amber Heard s’est prononcé sur l’idée de censurer des posts dessus.
Sans détour, il a exprimé sa ferme opposition à la censure de toute forme d’expression. Le chef d’entreprise de 51 ans a souligné qu’il considérait cela comme une erreur. Toutefois, il a néanmoins précisé qu’il était prêt à respecter les lois une fois qu’elles seraient promulguées. Après tout, elles représentent la volonté du peuple dans une démocratie, il faut donc s’y conformer, fait-il savoir.
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Cependant, la journaliste n’a pas semblé satisfaite de sa réponse. Elle n’a pas manqué de répéter à plusieurs reprises sa question, demandant à Elon Musk s’il allait réellement respecter la loi. Anne-Sophie Lapix a notamment rappelé au fondateur de Tesla l’entrée en vigueur du nouveau règlement DSA de l’Europe, prévu pour le 25 août.
Elle a souligné que ce règlement visait à harmoniser la régulation en ligne avec les interdictions présentes dans la vie réelle. La journaliste a alors directement interrogé le milliardaire :
« N’avez-vous pas l’intention de l’appliquer ? »
Malgré les réponses positives répétées de l’entrepreneur, elle a persisté en le mettant en garde contre l’amende qu’il pourrait recevoir.
« 300 millions de dollars, dans un premier temps », en cas de non-respect, lui dit-elle. Mais c’était la phrase de trop.
Cette remarque a finalement fait perdre patience au milliardaire, agacé de devoir répéter la même chose encore une fois.
« Oui, je l’ai déjà dit ! Twitter respectera la réglementation… C’est la quatrième fois que je le dis… ou la troisième », a-t-il répondu, exaspéré par la situation.
Cette séquence a créé une ambiance tendue sur France 2, laissant transparaître la frustration entre les deux interlocuteurs.
Elon Musk, contredit concernant ses chiffres
Anne-Sophie Lapix n’a pas ménagé Elon Musk lors de leur récente entrevue. À part l’interrogation sur la question brûlante des messages de haine sur Twitter, la journaliste a pointé du doigt les conséquences de son acquisition du réseau social.
Elle a notamment soulevé le sujet épineux du licenciement massif des modérateurs chargés de prévenir les contenus racistes, violents et haineux. Mais Elon Musk est resté inflexible.
Il s’est défendu en arguant que la modération était toujours assurée par environ 4 000 modérateurs. Qui plus est, les discours de haine ont diminué de 20 à 40% depuis l’acquisition, dit-il. Une affirmation avec laquelle Lapix n’était pas du tout d’accord.
« Ce n’est pas ce que disent les différentes enquêtes qui ont été menées, dit-elle. C’est plutôt le contraire en fait. C’est une explosion de ces discours-là qui a été relevée. »
Et d’ajouter :
« Ce sont différentes études menées, qui ont été faites d’ailleurs même par des Américains, qui ont compté le retour de comptes qui avaient été supprimés… Y compris vos interactions avec les extrémistes que vous pourriez encourager sur les réseaux sociaux. C’est tout ce constat-là qui a fait partir d’ailleurs des annonceurs. »
Elle a même proposé une « étude contre étude ». Pour vous dire à quel point la journaliste était engagée.