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Depuis ses premiers sketchs télévisés, Jean Dujardin a connu une ascension phénoménale. Rappelez-vous ! Au début des années 2000, il donnait encore la réplique à Alexandra Lamy dans la série Un gars, une fille. Au fil du temps, l’acteur a su s’imposer, en tournant dans plusieurs comédies à succès, comme Brice de Nice. Auparavant considéré comme un acteur spécialisé dans l’humour, il a réussi à dépasser cette étiquette de simple rigolo pour devenir une star mondiale. Zoom sur ces rôles qui ont permis à sa carrière d’avancer, jusqu’à lui permettre d’accéder au rang de vedette plusieurs fois récompensée…
OSS 117 : Le Caire Nid d’espions – 2006
À mi-chemin entre la comédie potache et le film d’espionnage à l’enseigne, cette saga fait sans aucun doute partie des longs métrages qui ont le plus compté pour Jean Dujardin. Il y incarne l’agent Hubert Bonisseur de la Bath, une pointure des services secrets français. Pétris de confiance en lui, mais aussi de nombreux stéréotypes de l’après-guerre, il doit se rendre en mission, en Égypte. De gaffe en scènes d’actions irréelles, OSS 117 (son nom de code) parvient à démasquer les traitres, mais secoue tout le monde sur son passage. Ce personnage lourd mais attachant lui permettra d’obtenir un premier titre, et non des moindres : L’étoile d’or du cinéma français, en tant que meilleure interprétation masculine en 2007. Une consécration pour ce comédien longtemps sous-estimé par les cinéphiles.
Jean Dujardin en publicitaire désabusé dans, 99 Francs – 2007
Il s’agit sans doute de l’un des premiers rôles sérieux de l’acteur. Pour autant, ce film qui aborde la société de consommation, et la vie des pros du marketing, reste avant tout une comédie noire. Tiré du roman éponyme de Frédéric Beigbeder, 99 Francs suit le destin chaotique d’Octave Parengo, un concepteur -rédacteur arrogant et couronné de succès. Dans cette interprétation à la fois drôle et sombre, Jean Dujardin campe un homme tiraillé entre cynisme et rébellion, qui doit choisir en son éthique et son poste. Ce long métrage, réalisé par Jan Kounen, sonne comme une ode à la dérision, et à la transgression. Pour cette performance pointue, le comédien a obtenu le Prix Raimu de la comédie, dans la catégorie Interprétation masculine de l’année 2007.
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The Artist : la consécration à l’internationale
Il semble que travailler avec le réalisateur Michel Hazanavicius a fini par porter bonheur à l’acteur. Ainsi, pour son rôle dans The Artist, au côté de la belle Bérénice Béjo, Jean Dujardin a connu un immense succès. Aux États-Unis mais aussi en Australie ou en Angleterre, cette comédie en noir et blanc lui a valu pas moins de de 12 récompenses. Mais il faut également y ajouter plusieurs prix prestigieux comme :
- La palme d’or du Festival de Cannes, décernée à Jean Dujardin en tant que meilleure interprétation masculine de l’année (2011)
- Le Golden Globe, obtenu en 2012 dans la catégorie Meilleur acteur de comédie ou film musical pour The Artist.
- L’oscar qu’il a reçu 2012, en tant que meilleur acteur.
Depuis, Jean Dujardin a fait l’objet de nomination dans plusieurs cérémonies. Notamment pour les films J’accuse (2020), et Novembre (2023). Cela dit, à 50 ans, son expérience et sa notoriété lui permettent de mener sa carrière, sans avoir besoin d’autres distinctions. L’acteur a déjà fait des preuves à l’échelle internationale, et semble bien parti pour continuer.