Philippe Conticini : « le médecin m’a complètement raté » ce jour où il a frôlé la mort

Invité de l’émission « Chez Jordan » mercredi 22 février, Philippe Conticini s’est confié sur son sa prise excessive de poids.

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Philippe Conticini a dû batailler dès sa plus tendre enfance. À cause de ses problèmes de poids, le chef pâtissier a pendant longtemps été dans la tourmente. On vous raconte le cauchemar qu’il vécut.

Les confidences de Philippe Conticini

Philippe Conticini a traversé des moments difficiles. Et ce, dès sa plus tendre enfance. À un moment, il n’a même plus eu d’estime pour lui-même, tellement ses problèmes le bouleversaient. L’homme est revenu sur cet épisode sombre de sa vie lors d’une interview dans Chez Jordan.

« J’ai même dit un jour à un journaliste que je me sentais comme un chien attaché à une laisse de graisse », a-t-il révélé.

Le chef a raconté avoir eu une hygiène de vie pas très saine. À l’époque, il lui arrivait régulièrement d’ingurgiter jusqu’à 10 hamburgers en une seule fois. C’était sa manière de gérer le stress.

Dans son combat, une seule chose pouvait lui redonner un semblant de joie, la pâtisserie. Selon Philippe Conticini, préparer des recettes lui permettait de s’évader et d’être en paix avec lui-même. Ce qui lui a permis de tenir.

« J’avais ce moyen d’expression qui était dans mon labo, où j’avais mes assiettes, mes gâteaux et où là, j’exprimais profondément tout ce que je suis », a-t-il expliqué à Jordan De Luxe.

Malgré ses moments d’évasion en cuisine, Philippe Conticini n’a pu se libérer de ses problèmes qu’assez tard. Quand il a finalement pris conscience des risques qu’il encourt en gardant son hygiène de vie.

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La prise de conscience du chef pâtissier

Une chose a surtout rendu la vie dure à Philippe Conticini, son poids. À cause de ses problèmes de poids, le chef a longtemps perdu sa confiance en lui.

« Cela a commencé tout petit. Un jour, un médecin m’a dit que si vous naissez avec des gros os, vous allez avoir besoin de plus manger. Et si, en plus de cela, vous naissez dans une famille déséquilibrée, cela va devenir très compliqué », a raconté cet as de la pâtisserie.

Pendant longtemps, le chef pâtissier n’a fait que se morfondre sur son sort. Sans prendre la peine de soigner son alimentation. Puis un jour, les chiffres affichés sur la balance l’ont ramené à la raison. Lorsqu’il a vu s’afficher 190 kilos sur le peseur, Philippe Conticini a pris peur.

« Je ne sais pas si c’est le chiffre qui m’a fait peur. En fait, je suis quelqu’un de très libre (…) sauf que mon poids m’a empêché d’être libre jusqu’à 100 % », a-t-il confié.

À cause de ses nombreux soucis, le chef pâtissier a songé à partir à seulement 25 ans. S’il s’est finalement retenu, Philippe Conticini a dû beaucoup souffrir avant de pouvoir goûter au bonheur. Sa famille est ce qui l’a finalement libéré de ce poids. Grâce à leur soutien et leur amour, il a réussi à s’épanouir.

Philippe Conticini : son opération ratée

En 2010, Philippe Conticini a fait une opération pour rendre son estomac plus petit. Malheureusement pour lui, celle-ci a mal tourné, et l’a fait tomber dans le coma. Le spécialiste de la pâte à choux est revenu sur ce terrible incident lors de son interview dans Chez Jordan. En détail, il a raconté le cauchemar qu’il a vécu.

« Le médecin m’a raté complètement (…) et il m’a envoyé à l’hôpital Bichat. Quand j’y suis arrivé, septicémie, péritonite aiguë, tous les organes affectés, le cœur qui ne battait plus », a-t-il révélé.

Mal en point, Philippe Conticini a entendu les médecins dire à sa femme qu’il n’allait pas s’en sortir. Ces derniers auraient conseillé à celle-ci d’appeler tous leurs amis, car il n’en avait plus pour longtemps. Heureusement, Philippe s’en est sorti.

Après six mois de coma, et deux mois au service de réanimation, le chef finit par se rétablir. Néanmoins, les conséquences de cette opération ratée ont été terribles. À cause d’elle, Philippe Conticini a perdu 70 % de sa main et de son bras droit.

« Il a fallu que je devienne un petit peu gaucher. Heureusement, maintenant j’ai moins besoin de pocher et de rouler les croissants », a-t-il raconté.

Sources : closermag.fr

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