AAH : ces placements financiers exclus du calcul dont peuvent bénéficier les allocataires

Cumuler aides sociales et revenus passifs peut se faire mais l'un sera souvent au détriment de l'autre. On vous fait le point sur l'AAH.

L’AAH ou l’allocation adulte handicapé assure aux personnes en situation de handicap d’avoir un minimum de revenu. Encore plus aujourd’hui depuis la mesure de l’ancienne Première ministre, Elisabeth Borne. En effet, celle-ci a permis à l’AAH d’être déconjugalisée. Avant, cette aide sociale se calculait en fonction des revenus du conjoint. Plaçant, de facto, la personne en situation de handicap sous une certaine dépendance financière. Si aujourd’hui son calcul peut se faire au plus avantageux, d’autres conditions entrent en ligne de compte. Ainsi, le site Capital a répondu à une question sur ce sujet. Notamment sur les différents types d’épargne. Un lecteur du site a demandé :

«Bonjour, en qualité de curateur de ma fille Léa, je recherche des placements pour faire fructifier son argent. Agée de 24 ans, Léa est reconnue handicapée et perçoit l’AAH (environ 500 euros) et la prime d’activité (180 euros). Je lui ai déjà ouvert un LEP, un LDDS et un Livret A qui sont tous au plafond ! En qualité de curateur, je recherche des placements sans risque, et qui ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’AAH, afin qu’elle ne la perde pas. J’ai entendu parler des rentes viagères, des revenus de locations meublées au régime BIC, des SCPI et de crowdfunding. Ce type d’investissement est-il pris en compte dans le calcul de l’AAH ?»

Voici la réponse du premier site économique de France.

AAH et épargne ? Une formule semée d’embuches

Selon le site Capital, tout est une affaire de plafonds. En effet, pour l’année 2024 celui se trouve à 12 193 euros. De fait, certains placements s’ajoutent à vos revenus, ce qui peut compromettre votre AAH. À ce sujet, Capital explique :

«Les ressources prises en compte sont celles figurant à la ligne Revenu net catégoriel de votre avis d’imposition».

Parmi ses ressources, on compte :

  • Les salaires
  • Les revenus liés au foncier (crowdfunding, les rentes viagères, locations de biens meublés)
  • Les BIC (bénéfices industriels et commerciaux)
  • Les revenus mobiliers

Dans cette dernière catégorie, le plan d’épargne en actions (PEA), le compte-titre, l’assurance vie, et le plan épargne retraite (PER). Ainsi, ceux-ci auront une influence sur vos revenus et donc votre AAH. Ceci dit, les PER et assurances vies ne génèrent des revenus que lors de retraits. En plus, cette dernière au bout de 8 ans d’ancienneté permet de retirer jusqu’à 4600 euros de votre montant imposable. Plus simplement, l’équipe Capitale souligne :

«tous les revenus qui figurent dans la déclaration de revenus [de Léa] entrent dans le calcul de l’AAH»

Dans le même temps, il faut savoir que l’AAH peut se cumuler avec d’autres aides sociales.

Sources : capital.fr

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