Vol de données et d’IBAN : comment vous protéger si vous êtes concerné ?

Avec la recrudescence des vol de données, notamment via les affaires Free, ou encore SFR, voici les conseils de la CNIL pour prendre le problème à la racine.

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Les arnaqueurs et autres hackers ne connaissent pas le repos. Ainsi, particuliers comme professionnels doivent faire face à des tentatives de phishing ou de vol de données. L’un dans l’autre, les 2 se distinguent par leurs noms, mais leurs objectifs sont les mêmes. Obtenir vos données personnelles dans le but de vous dérober votre argent. D’ailleurs, à ce sujet, Boulanger, SFR ou encore Free ont fait face ces dernières semaines à des vols de données massifs. Suite à ces actes de malveillances, les entreprises sont tenues de vous tenir informer de la situation. En conséquence, des mesures doivent être mises en place de votre côté. Et c’est justement ce qu’on va vous détailler ici.

Vol de données : comment s’en rendre compte ?

Il existe plusieurs moyens de se rendre compte d’un vol de données. Dans un premier temps, l’entreprise peut vous prévenir. Ou vous pouvez vous en rendre compte via des prélèvements suspects sur votre compte bancaire. Dans cette situation, votre IBAN peut avoir fuité. Sinon, il est possible que vous ayez donné vos coordonnées bancaires sur une page de phishing. Celle-ci se présentant souvent sous l’aspect d’une offre alléchante ou d’un cadeau que vous auriez remporté. Toutefois, pour recevoir ledit produit, il vous faudra rentrer vos informations personnelles. Ainsi, le piège s’est refermé et vos informations circuleront librement sur le marché noir.

Les solutions pour se prévenir

Dans le cas d’un hacking comme sur le réseau Free, vous pouvez à votre échelle utiliser des mots de passe sécurisés. Donc, les 000, 1234 ou votre prénom sont à bannir du champ de vos codes d’accès. Bien sûr, il vous faudra utiliser un mot de passe différent pour chacun des sites. D’ailleurs, le gestionnaire de mots de passes Google permet de vous générer un de manière aléatoire pour chacun d’entre eux. De plus, que ce soit via un mail, sms ou par téléphone, un conseiller bancaire ne vous demandera jamais vos codes personnels. Dans le cas où vous verriez des mouvements bancaires suspects, faites immédiatement opposition. De plus, il ne vous faudra pas perdre de temps avant d’aller déposer une plainte. Cette issue se pose aussi en cas d’usurpation d’identité ou de vol de plaque d’immatriculation.

Sources : cnil.fr

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