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Par le passé, nous vous avons déjà alerté sur plusieurs cyberattaques. Ainsi, on sait que France Travail et l’Assurance maladie ont connu ce triste sort. Durant les JO de Paris 2024, le Louvre et le Grand Palais ont aussi subi la même chose. Ainsi que SFR, il y a seulement quelques semaines. Dernièrement, c’est l’opérateur Free qui a été ciblé par des hackers.
D’après SaxX, qui se présente comme un hacker éthique, cette cyberattaque a permis aux malfaiteurs de voler les données de 20 millions d’abonnés. Pour un quart d’entre eux, la fuite touche aussi à des données bancaires. L’opération visant Free aurait eu lieu mi-octobre. Résultat ? À l’heure où nous écrivons ces lignes, les informations dérobées se revendent déjà en ligne, sur des sites bien connus des pirates et arnaqueurs. Et pour cause : il s’agit aussi de prénoms, noms de famille, coordonnées téléphoniques ou adresses.
« Ce supposé piratage et fuite d’informations concernerait les clients Free Mobile et Freebox.« , ajoute SaxX.
Free : vous faites partie des abonnés concernés ?
Vendredi dernier, la firme a pris contact avec l’ensemble de ses clients par email. Elle indique ainsi que la cyberattaque a touché un outil de gestion interne. Avec cette manipulation, les hackers ont pu accéder aux données personnelles des abonnés.
- identité
- adresse postale
- adresse email
- numéros de téléphone
- date de naissance
- identifiant Free
- Forfaits souscrits auprès de l’opérateur
Selon l’entreprise, les mots de passe des clients n’ont pas fuité.
« Toutes les mesures nécessaires ont été prises immédiatement pour mettre fin à cette attaque et renforcer la protection des systèmes d’information. »
Malgré tout, Free demande à ses abonnés de se montrer prudent. Car si leurs informations personnelles circulent en ligne, ils pourraient devenir des cibles de choix pour les arnaques par texto, par téléphone ou par courriel. Si les journalistes du site actu.fr ont tenté d’en savoir plus, l’opérateur n’a pas souhaité faire de commentaire pour l’instant.
Comment limiter les risques ?
Si vous avez un ou plusieurs abonnements chez Free, vous devez rester sur vos gardes. Dans ce cas, si vous remarquez des appels ou des messages louches, ignorez-les. Et rappelez-vous que les grandes entreprises, les services publics et les banques ne vous contactent jamais pour obtenir des données personnelles. Face à ce genre de sollicitations, il faut soupçonner une escroquerie.
« Aucun conseiller n’est en droit de vous demander un identifiant ou un mot de passe lors d’un échange téléphonique. », précise Free à ses clients.
En cas de doute, signalez l’arnaque via cybermalveillance.gouv.fr. Vous pouvez également réunir des preuves (adresses URL, courriels, SMS, captures d’écran…). Elles vous seront très utiles si vous décidez de déposer une plainte. Enfin, sachez qu’il existe aussi des recours collectifs pour obtenir justice en cas de fuite de vos données personnelles.