Le débat autour de l’uniforme à l’école agite l’opinion politique depuis des années. Chacun des camps se targuant d’avoir un argumentaire en béton. De fait, on oppose souvent climat scolaire et volonté d’individualiser l’enfant. Quoi qu’il en soit, à l’heure actuelle, aucune école publique n’oblige ses élèves à porter un uniforme. Toutefois, avec l’impulsion de Gabriel Attal, le débat est revenu en force en 2023. L’ancien Premier ministre avait proposé un kit de polo, pulls et pantalons.
Financé par l’État et la collectivité, l’objectif est de lutter contre les inégalités visibles à l’école. En effet, l’un des leviers du harcèlement scolaire passe par le style vestimentaire. Qui en dit long sur la classe sociale des élèves. D’ailleurs, cela fait aussi écho aux cours d’empathie mis en place dès cette rentrée. Cela dit, avant de déployer cette mesure, seules 90 écoles feront office de test sur les 2 ans à venir. En ce sens, le maire de Neuilly sur Marne, l’une des communes test, s’est exprimé à ce sujet. On vous dit tout.
L’uniforme à l’école : Des témoignages affluent
C’est au micro de CNews que certains parents d’élèves se sont confiés quant à cette mesure. Dans l’ensemble, ceux-ci se montrent plutôt satisfaits et estiment que cela limitera les discriminations. De manière concrète, cette mesure a coûté 50 000 euros à la ville de Neuilly Sur Marne dans le 93 (Seine-Saint-Denis). Aussi, le maire de la ville Zartoshte Bakhtiari a déclaré :
«On a fait un référendum dans les quatre écoles qui étaient concernées et plus des deux tiers ont voté favorablement à cette expérimentation»
Aussi, il a ajouté :
«Il y a une forte attente des parents, avec quelques craintes qui ont été levées petit à petit, et là, quand on les interroge, on a une adhésion assez massive à ce dispositif, y compris des enfants»
C’est sur base du volontariat que les établissements ont pu adopter la mesure de l’uniforme. Ceci dit, il y a une différence très nette en fonction des niveaux d’écoles. Selon Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale du gouvernement de Gabriel Attal et donc démissionnaire :
«Il y a surtout des écoles, 70 écoles à peu près, quelques collèges et je crois moins d’une dizaine de lycées»
Si tout se passe bien, 2026 devrait signer l’avènement d’un changement majeur pour les écoles françaises.
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