Le chef de la Garde Républicaine adoube Aya Nakamura : « faire taire les mauvaises langues »

Cette cérémonie d'ouverture des JO a fait couler beaucoup d'encre. Notamment la performance tant attendue d'Aya Nakamura.

Entre Lady Gaga, ou encore Céline Dion, les JO ont su créer l’événement. Mais les artistes français n’étaient pas en reste. Parmi eux, Aya Nakamura a réussi l’impensable… En effet, grâce à la mise en scène de Thomas Jolly, la chanteuse a prouvé qu’elle avait l’étoffe des plus grands. En outre, la cérémonie d’ouverture des Jo s’articulait autour de plusieurs mots forts. Dont la devise française, Liberté, Egalité, Fraternité. C’est pour la thématique autour de l’égalité qu’Aya Nakamura a fait son entrée en scène. Sur un mashup entre ses titres et ceux de Charles Aznavour, elle a réalisé une performance d’anthologie devant l’Académie française. Un joli pied de nez. Surtout, si on l’ajoute aux paroles sélectionnées. Pour couronner le tout, la Garde républicaine s’est jointe au show. Suscitant de vifs débats, sur les réseaux sociaux. De ce fait, son chef, Frédéric Foulquier, s’est exprimé pour défendre son projet.

Frédéric Foulquier défend son projet artistique avec Aya Nakamura

 

Voir cette publication sur Instagram

 

Une publication partagée par franceinfo (@franceinfo)

Les références aux critiques durant la performance d’Aya Nakamura a séché ses détracteurs. Encore plus, lorsque celle-ci s’est associée à la Garde Républicaine. Le tout devant le bâtiment de l’Académie française… Alors que la chanteuse a subi moult critiques à propos de son parler en chanson. Cette fusion inattendue, Frédéric Foulquier s’en est confié sur YouTube ce 27 juillet. Ainsi, il a déclaré :

« On pressentait que l’opinion ne resterait pas insensible à cette prestation. C’était un challenge encore plus excitant de faire taire les mauvaises langues et montrer qu’on peut se retrouver autour d’un art comme la musique. »

Une prise de parole qui saura calmer les ardeurs des plus réfractaires à ce moment historique. Par ailleurs, la presse internationale a su reconnaître le talent de la mise en scène française. Notamment le parti pris du défilé sur la Seine, plutôt que dans un stade. Cette audace, on la retrouve aussi du côté de la collaboration d’Aya Nakamura avec la Garde Républicaine :

« C’est la réunion de deux mondes, la langue française académique et de l’autre côté la langue parlée, la langue de la rue »

Une preuve que La France est belle, multiple et sait s’unir. Une situation qui contraste avec les événements récents.

Partagez cet article maintenant !

Suivez-nous :