La Seine est-elle baignable à l’approche des JO ?

C'est la question qui taraude l'ensemble des français, sous peine d'une certaine honte internationale.

L’affaire de rendre la Seine baignable ne date pas des Jeux Olympiques. Déjà du temps de la campagne de Jacques Chirac en 1988, ce dernier l’avait promis. 30 ans plus tard et des millions d’euros dépensés, c’est chose faite. Enfin, si la météo obtempère et que les citoyens aussi. En effet, une trend un peu particulière avait pris sa source sur X (Twitter). Des internautes pris d’un ras-le-bol général avaient décidé de se lancer dans une activité peu ragoutante. Le hashtag JeChieDansLaSeine se passe d’explications. Cela dit, il devait permettre d’exprimer un sentiment de malaise face aux politiques de plus en plus déconnectées de la réalité. Peut-être serait-ce la raison pour laquelle la Ministre des Sports a décidé de se baigner en catimini ? Nul ne le sait. Ceci dit, cela signifie une chose, c’est que la Seine est bel et bien baignable. Mais comment s’est articulé ce vaste projet ?

La Seine au centre de la question olympique ?

C’est par le biais de plusieurs mesures que la Seine a pu être rendue baignable. Cela passe par le raccordement des péniches et habitations en amont au réseau d’eaux usées. Mais aussi, grâce à la construction du bassin d’Austerlitz. Ce projet aura coûté la bagatelle de 90 millions d’euros. Néanmoins, ce dernier permettra de ne plus avoir de contaminations par débordements des eaux usées lors de fortes pluies. Lesquelles, bien entendu, sont gorgées de matières fécales. Et donc de E-Coli et de bactéries entérocoques.

C’est à leur taux qu’on pourra déterminer si la baignade est autorisée ou non au jour le jour et en fonction des précipitations. D’après le média Brut, sur 12 jours de prélèvements dans la Seine, 10 ont respecté les normes sanitaires. Sans compter un autre facteur. En effet, ces bactéries ne supporteraient pas les rayons UV et la chaleur. De ce fait, plus il fera beau, plus les conditions deviendront idéales pour les épreuves olympiques. De surcroît, il s’avère que la Seine fera l’objet de prélèvements jusqu’à 2 fois par jour lors des jeux. En revanche, en cas de pluies ou de pollution en amont, le comité décalera les épreuves sur une période allant de 24 à 48 heures. L’ensemble de ces aménagements devraient profiter dès 2025 aux parisiens. Avec à terme une baignade autorisée pour les particuliers dès l’année prochaine.

 

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