C’est une belle histoire qui a séduit de nombreux français. Dans Un p’tit truc en plus, on suit deux fugitifs, qui intègrent un groupe de vacanciers en situation de handicap. L’objectif ? Se mettre au vert, en se fondant dans la masse. Le scénario écrit par Artus ne faisait pas l’unanimité auprès des producteurs. Certains redoutaient que le film n’attire les foules. Dans ce contexte, le succès de cette comédie est un joli pied de nez aux préjugés.
En effet, à l’heure où nous écrivons ces lignes, le film a dépassé les 6 millions d’entrées. Un exploit qui place le film devant le blockbuster Dune : Deuxième partie (4,1 millions de spectateurs en France). Mais aussi à la septième place du box-office à l’international. Pourtant, Un p’tit truc en plus a un budget minuscule en comparaison. Le film a coûté 6,1 millions. Une broutille par rapport à Astérix et Obélix et l’Empire du milieu, dont la production a coûté plus de 72 millions de dollars, tout en ne faisant que 4,5 millions d’entrées. Mais alors, faut-il en déduire qu’Artus est maintenant un homme riche ?
Un p’tit truc en plus : un carton financier pour le réalisateur ?
L’artiste intervient à plusieurs niveaux dans cette comédie. Il a assuré l’écriture, la réalisation et l’un des rôles principaux. Ces missions lui ont rapporté :
- 50 000 euros pour le scénario
- 90 000 euros en tant que réalisateur
- Moins de 100 000 euros en tant qu’acteur (il partage ce montant avec Clovis Cornillac et Alice Belaïdi)
Mais Artus a également droit à un (modeste) pourcentage sur les entrées d’Un p’tit truc en plus. On parle de 0,5 % sur chaque ticket acheté dans un cinéma pour regarder le film. Dans ces conditions, le réalisateur a déjà perçu 570 000 euros. Il faut cependant noter que ce taux d’intéressement risque d’augmenter, dès que les coûts de production auront été amortis. Dès lors, Artus peut prétendre à 4 % de la valeur des entrées. D’après OZAP, si le film passe les 9 millions d’entrées, il pourrait compter sur un gain d’un million d’euros.
Mais cette fortune ne monte pas trop a la tête du réalisateur d’Un p’tit truc en plus. Il souhaiterait d’ailleurs investir une partie des recettes générées par cette comédie, pour une bonne cause. En finançant un lieu de vacances inclusif.
« Où des handis et des valides passeraient des vacances ensemble, dans des lieux adaptés, beaux, avec de beaux designs, de la belle déco, où ils se sentent bien et où tout est adapté. », a-t-il fait savoir sur TF1.
