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Avant internet, ceux qui voulaient accéder à plus de divertissements devaient opter pour des offres via le câble ou le satellite. Avec l’avènement d’internet, ces services ont disparu au profit des plateformes de streaming. Mais là encore, la VOD implique un certain coût. Pour contourner le problème, certains petits malins partagent leurs identifiants avec leur entourage. Un forfait Netflix peut donc profiter à un groupe de 5 personnes. Une économie non négligeable en ces temps d’inflation ! Pour faire cesser les abus, le géant du divertissement a prévu des sanctions, pour ceux qui laissent les autres profiter de leurs accès.
Comptes partagés : Netflix propose déjà l’accès à plusieurs écrans
En France, les tarifs de Netflix oscillent entre 7 et 15,99 euros par mois. La différente de prix entre toutes ces offres se justifient par le nombre d’appareils qui peuvent s’en sortir. Avec l’abonnement « Essentiel », le plus moins cher, vous ne pouvez regarder les contenus qu’avec un seul écran en simultané (téléviseur, téléphone, ou ordinateur). Cependant, si vous souscrivez au forfait Netflix Standard, ce nombre passe à deux écrans. Par exemple, si vous avec un enfant, il peut suivre ses séries préférées dans sa chambre, pendant que vous regarder un film au salon, en même temps.
En revanche, si vous optez pour l’offre Premium, la plus chère, vous avez le droit de visionner les contenus Netflix avec 4 écrans à la fois. Cette offre peut donc sembler idéale pour les familles nombreuses ou les colocations. Malgré cette possibilité, certains utilisateurs préfèrent contourner le système pour économiser quelques euros. Mais l’entreprise star du streaming entend bien lutter contre ces fraudes.
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Une nouvelle technique pour empêcher le partage des identifiants
D’après Netflix, cette pratique malhonnête impacte sa rentabilité.
“Le partage généralisé des comptes entre les ménages qui a lieu aujourd’hui compromet notre capacité à long terme à investir dans notre service et à l’améliorer. »
Pour contrattaquer, le géant des VOD envisage d’appliquer une hausse des prix d’environ 2,80 euros aux abonnés concernés. Une pénalité financière qui se veut dissuasive.
Seulement, Netflix doit aussi faire face à une concurrence toujours plus féroce. Ces dernières années, les plateformes de streaming ont poussé comme des champignons : Disney plus, Paramount plus… Chacune d’entre elles propose des films et séries introuvables ailleurs.
Mais en temps de crise, les effets de cette sanction appliquée par Netflix pourraient bien nous surprendre. Pour tenter de cibler les foyers les plus modestes, l’entreprise va donc aussi s’essayer au discount. Désormais, elle proposera une nouvelle offre à 5,99 euros. Seul bémol ? Des publicités intégrées dans les contenus en streaming. Face à un tel forfait, on peut se demander où se trouve l’intérêt par rapport à la télévision.
Rappelons d’ailleurs que Netflix a connu un léger déclin ces derniers mois. En cause ? La fin de la crise sanitaire, mais aussi l’inflation ou encore un marché plus diversifié. Pas sûr que surveiller et punir soit le meilleur moyen de fidéliser des clients qui se font déjà la malle. Alors que les prix flambent dans tous les secteurs, certains estiment que les séries n’ont rien d’essentiel.